Château de Courcelles-sous-Moyencourt dans la Somme

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Classique

Château de Courcelles-sous-Moyencourt

  • Le Château 
  • 80290 Courcelles-sous-Moyencourt
Château de Courcelles-sous-Moyencourt
Château de Courcelles-sous-Moyencourt
Château de Courcelles-sous-Moyencourt
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Château de Courcelles-sous-Moyencourt
Château de Courcelles-sous-Moyencourt
Crédit photo : Brunodesacacias - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures ainsi que le portail d'entrée et le jardin à la française (cad. A 468) : classement par arrêté du 21 février 1969 ; Boiseries directoires de la chambre du rez-de-chaussée ; château d'eau ; façades et toitures de l'ensemble des communs ; l'arboretum et sa grotte ; la grille du parc ; la statue par Jacquemart (cad. A 468) : inscription par arrêté du 16 juillet 1987, modifié par arrêté du 6 janvier 1989 et modifié par arrêté du 2 août 2018.

Origine et histoire du Château de Courcelles-sous-Moyencourt

Le château de Courcelles-sous-Moyencourt se situe dans la commune éponyme, dans la Somme. Il est classé au titre des monuments historiques depuis le 21 février 1969 et inscrit depuis le 6 janvier 1989. La seigneurie de Courcelles appartenait depuis le XVIe siècle à la famille de Sarcus, qui fit édifier un manoir au début du XVIIe siècle. En 1718, Claude Eugène de Sarcus vendit le domaine à Pierre Langlois de Septenville, receveur général des fermes en Picardie et receveur du tabac. Son fils, également nommé Pierre Langlois de Septenville et administrateur des Postes du Royaume, engagea en 1760 la construction du château actuel, achevée après sa mort survenue à Courcelles en 1770. Le château passa ensuite à son fils Louis Léon Langlois de Septenville ; la veuve de ce dernier, Alexandrine Gorin de Tronville, vendit le domaine à la famille de Gomer en 1826. L’édifice comporte cent portes et fenêtres qui, par des calculs de proportion, lui donnent des lignes élégantes plutôt qu’un aspect massif. Il est resté authentique, tel qu’il était au XVIIIe siècle. D’autres bâtiments, comme le colombier, sont d’époque et bien conservés. Certaines dépendances ont été endommagées par un incendie mais ont été reconstruites dans le respect du style, notamment la jumenterie, le chenil, l’horlogerie, le manège et le corps de ferme. Le château n’a connu que dix propriétaires. Le parc comprend un arboretum de vingt hectares créé au XIXe siècle et une grotte artificielle de rocaille datant du même siècle. Le parc doit sa splendeur actuelle à Maxime de Gomer, qui fut propriétaire pendant une génération et auteur de plusieurs ouvrages d’horticulture. L’arboretum, très riche et présentant des essences rares, rassemble séquoias, cèdres, cyprès, ifs et araucarias, parmi des rhododendrons, des fougères et des orchidées sauvages. Les jardins s’organisent autour d’une allée centrale bordée de petits sentiers. Les communs, en brique et pierre, sont assortis au château : une partie date du XVIIIe siècle (cave à cidre) et le reste a été construit au XIXe siècle, notamment les écuries. Les extérieurs du château sont ouverts à la visite de mai à novembre ; des guides proposent des visites commentées et animent un atelier avec des lamas. La galerie photographique présente notamment la grille d’entrée, la façade principale et un commun situé à gauche de l’allée d’honneur.

Devenir actuel

Les extérieurs du château sont ouverts à la visite de mai à novembre, des guides font visiter les lieux en contant leur histoire et animent un atelier lamas.

Liens externes