Château de Courtalain et ses dépendances dans l'Eure-et-Loir

Château de Courtalain et ses dépendances

  • 28290 Vald'Yerre
Château de Courtalain et ses dépendances
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Château de Courtalain et ses dépendances
Crédit photo : Binche - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

limite XVe siècle XVIe siècle, XVIIIe siècle, 1ère moitié XIXe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures du château (cad. A 10) : inscription par arrêté du 9 juillet 1926 - Escalier en vis principal du château ; façades et toitures des dépendances du milieu du XVIIIe siècle (pressoir, étables, écuries, remises à voitures, grange, logements des domestiques et du régisseur, buanderie) , pavillon d'entrée de la cour des communs, murs qui ferment ou subdivisent cette cour avec leurs portails ; pavillon Caroline avec son décor ; façades et toitures de l'orangerie ; façades et toitures de la briquetterie et vestiges des fours ; façades et toitures de la conciergerie vers la place de l'église ; pavillons du jardin potager et son mur de clôture ; douves (cad. A 4 à 8, 10, 11, 17 à 19 ; B 90, 76, 77) : inscription par arrêté du 10 mai 1991 - Façades et toitures du pavillon de garde, sur la route de Châtillon-en-Dunois (cad. Arrou XW 36) : inscription par arrêté du 10 mai 1991 - Parc paysager constitué de la prairie et des grandes perspectives autour du château (cad. A 1, 2, 6 ; B 322, 323) , ainsi que ses éléments bâtis non encore protégés : glacière (cad. non cadastré) , mur d'enceinte préservé autour des grands axes d'accès au château et aux douves le long du C.D. no 927 (cad. A 1 ; B 166) , façades et toitures du pavillon de garde à l'entrée de l'allée d'accès aux douves depuis le C.D. no 927 (cad. B 96) , façade méridionale et toiture du pavillon du jardinier et mur d'appui de la serre (démolie) (cad. A 3) : inscription par arrêté du 21 mai 1997

Origine et histoire

Le château de Courtalain, situé à Courtalain (commune intégrée à Vald'Yerre) et s'étendant aussi sur la commune d'Arrou, se trouve à la limite du Perche et du Dunois, aux portes du parc naturel régional du Perche. Édifié en 1483 par Guillaume d'Avaugour, il relève de l'architecture de la fin du XVe et du début du XVIe siècle et présente un caractère résolument Renaissance. Perette de Baif, épouse d'Avaugour et tante du poète Jean-Antoine de Baïf, est inhumée dans l'église de Courtalain. En 1553, le domaine entre dans la maison de Montmorency par le mariage de Jacqueline d'Avaugour avec Pierre Ier de Montmorency-Fosseux, et neuf générations de Montmorency s'y succèdent. Jusqu'à la Révolution, le château est complété par des communs et par un jardin à la française aménagé par Lestrade. Pendant la Révolution, la propriété est brièvement gérée par un maréchal-ferrant et un boucher, rapidement chassés lors du retour des propriétaires. Le domaine passe en 1862 dans la maison de Gontaut-Biron par le mariage de la nièce du dernier duc de Montmorency avec Louis de Gontaut-Biron. Le duc Anne-Charles-François entreprit au début du XIXe siècle la restauration et l'embellissement du domaine, faisant aménager le parc à l'anglaise par l'architecte paysagiste Louis-Martin Berthault. Le château a également été remanié au début du XIXe siècle, avec notamment une tour néo-gothique datée de 1812 ; les dépendances datent du milieu du XVIIIe siècle et le pavillon Caroline du deuxième quart du XIXe siècle. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château fut transformé en important dépôt d'œuvres d'art du musée du Louvre : du 31 août au 6 septembre 1939 y furent amenées des antiquités égyptiennes, des tapisseries du musée de Saint-Germain-en-Laye et des collections napoléoniennes de La Malmaison. Début juin 1940, l'approche des troupes allemandes rendit le site insuffisamment sûr, et le marquis de Gontaut-Biron proposa de transférer ces œuvres vers son autre propriété, le château de Saint-Blancard. Aujourd'hui, le domaine est dirigé par Anne Charles de Gontaut-Biron ; le château, habité par des descendants de la famille, accueille des mariages, des chambres d'hôtes et divers événements. Plusieurs types d'architecture se superposent dans cet ensemble : Renaissance, néogothique d'inspiration anglaise et éléments du XVIIIe siècle. Un parc à l'anglaise, enrichi d'arbres anciens tels que des cèdres importés du Liban, constitue un écrin isolé autour des bâtiments. Le château de Courtalain et ses dépendances sont inscrits au titre des monuments historiques.

Liens externes