Château de Créancey en Côte-d'or

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Classique

Château de Créancey

  • Le Bourg
  • 21320 Créancey
Crédit photo : Pline - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1354
Première mention historique
1599
Reprise par Marguerite de Brasey
1650
Rebâtissement du château
1738
Changement de propriétaire
1754
Rachat par Joseph-Nicolas Comeau
1971
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures du château et des communs en retour ; pigeonnier (cad. AB 49) : inscription par arrêté du 25 octobre 1971

Personnages clés

Antoine Comeau Propriétaire ayant rebâti le château au milieu du XVIIe siècle.
Marguerite de Brasey Veuve de Henri de Cercey, ayant repris la propriété en 1599.
Joseph-Nicolas Comeau Propriétaire ayant racheté le château en 1754.
Jacques-Philippe Fyot de La Marche Propriétaire du château en 1738.

Origine et histoire du Château de Créancey

Le château de Créancey, situé à l'extrémité ouest du village sur la rive est de la RD 18, est accessible par un pont en pierre franchissant la Vandenesse. Il est parfois présenté comme un château du XVIIIe siècle, mais il a été rebâti au milieu du XVIIe siècle pour Antoine Comeau ; un bloc de pierre conservé à l'intérieur porte un monogramme formé des initiales d'Antoine et Marguerite Comeau et le millésime MDCL (1650). En 1354, Pierre, seigneur de Châteauneuf, légua la maison forte de Crancey à son frère Ponce ; cette « meix de Saint Bazille », dépendant de la baronnie de Charny, était alors défendue par deux tours rondes et des fossés. La propriété est reprise en 1599 par Marguerite de Brasey, veuve de Henri de Cercey. En 1660, le château est rebâti par Antoine Comeau. Il appartenait à Jacques-Philippe Fyot de La Marche en 1738, puis fut racheté en 1754 par Joseph-Nicolas Comeau. Du début du XIXe siècle au milieu du XXe siècle, la famille de Montille en fut propriétaire et y apporta quelques transformations, la conservant jusqu'en 1940. Le logis se compose d'un corps central flanqué de deux pavillons plus élevés. La partie centrale offre un rez-de-chaussée voûté, un étage et des combles éclairés par des lucarnes dont les frontons sont triangulaires au centre et cintrés aux extrémités ; les trois niveaux sont soulignés par un bandeau au niveau des appuis de fenêtres. L'étage est desservi par un escalier extérieur en U, doté d'une rampe en fer forgé et d'un palier soutenu par six colonnes toscanes. Les pavillons comprennent deux étages et des combles éclairés par un œil-de-bœuf, et la façade arrière reprend la composition de la façade principale avec un perron plus simple. Les communs forment trois pavillons ; celui du centre, plus élevé, abrite des écuries voûtées en berceau et un portail remarquable. Le pigeonnier, de forme ronde, est coiffé d'un toit conique surmonté d'un lanternon. L'ensemble est entouré d'un vaste parc qui comprend une serre au nord, un parterre à la française et des espaces ombragés ornés de sculptures contemporaines. Les façades, les toitures du château et des communs en retour ainsi que le pigeonnier ont été inscrits aux monuments historiques par arrêté du 25 octobre 1971. Le château figure également parmi les Relais historiques de France.

Liens externes