Château de Curaize à Précieux dans la Loire

Château de Curaize

  • 42600 Précieux
Propriété privée

Période

XIXe siècle

Patrimoine classé

Le domaine et le château de Curraize incluant tous les bâtiments et éléments maçonnés, le système hydraulique pompes, vannes, etc, nécessaires au fonctionnement du bief, les jardins, les clôtures, sentiers et cours, le tout ainsi que les parcelles sur lesquelles le domaine se trouve, situé impasse du Château (cad. OA 270, 272, 280, 351, 355, 356, 543, 544, 545, 546) : inscription par arrêté du 14 janvier 2019

Origine et histoire

La maison forte de Curaize est mentionnée dès le XIIe siècle : les recherches du service de l'inventaire citent un don de 1173 par lequel Guy II de Forez cède le « mas » de Curaize à Etienne de la Coste. Ce dernier y fait édifier un moulin qui évoluera avec le château et deviendra le bâtiment d'entrée, correspondant aussi à une ancienne féculerie. Aux XIVe et XVe siècles, les seigneurs de Curraize sont successivement les Du Cros, puis les Lavieu en 1440, les Levis vers 1535, qui deviennent par alliance les Levis-Couzan en 1663. En 1697, la propriété est vendue à François Goulard des Landes ; sa famille en reste propriétaire jusqu'en 1864. Des indications portées sur place signalent des modifications dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, sans doute liées à l'aménagement d'un jardin d'agrément. En 1864, Pierre-Céphas Rimaud devient propriétaire, puis Emile Alamagny, fondateur de l'usine de lacets Oriol et Alamagny à Saint-Chamond, acquiert le domaine en 1872. C'est probablement Alamagny qui transforme l'ancienne maison forte, aux attributs des XIVe et XVe siècles visibles sur une peinture du salon, en une bâtisse de style plus moderne. La présence d'une chapelle au-dessus du passage d'entrée est attestée au XIXe siècle et, quoique cette disposition puisse remonter au Moyen Âge, Alamagny la convertit en salle d'eau. La maison forte est largement reconstruite et agrandie dans le dernier quart du XIXe siècle : une galerie de belle facture occupe la façade sur cour du bâtiment sud. Les communs sont également étendus et enrichis d'éléments tels qu'un château d'eau et un chenil. Ces importantes transformations s'accompagnent d'un ameublement complet, demeuré presque intact dans la demeure. L'ensemble est vendu en 1950, puis n'a plus subi de modifications architecturales majeures. L'actuel propriétaire l'a récemment acquis en vue de sa restauration et envisage d'utiliser les communs pour des locations et des activités ponctuelles.

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