Château de Fléville

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Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1400

1500

1600

1700

1800

1900

2000

1ère moitié XIVe siècle

Construction du donjon

1ère moitié XVIe siècle

Achèvement du logis

XVIIIe siècle

Ouverture de la cour

1ère moitié XIXe siècle

Transformation du parc

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et toitures du château, du bâtiment des communs du XVIe siècle, y compris son porche, ainsi que des communs du XVIIIe siècle ; les anciennes douves ; le pont, y compris les deux vases se trouvant à l'entrée ; les six vases rocaille décorant le parapet du fossé ; le sol des parterres précédant le pont ; le colombier (cad. AC 3, 6 à 10) : classement par arrêté du 2 février 1982 - Le parc, y compris l'orangerie, la maison du Jardinier, l'ermitage, le pont de l'Ile, le belvédère et la glacière (cad. AC 4, 11 à 15) : classement par arrêté du 10 octobre 1991 - Le château en totalité, ainsi que son mur de clôture sur la rue du Château avec ses amortissements en hémicycle côté cour d'entrée et le local incorporé de l'ancien four banal en totalité (cad. A 7, 8, 10, 29) : classement par arrêté du 26 juin 2007

Personnages clés


Michel de la Chausse	Architecte ayant achevé le logis en 1533.
Louis-Ferdinand de Nesle	Architecte paysager des jardins à la française.
Comte de Choulot	Créateur du jardin romantique au XIXe siècle.
Stanislas Leszczyński	Roi de Pologne ayant séjourné au château en 1758.

Origine et histoire du Château de Fléville

Le château de Fléville, situé à Fléville-devant-Nancy (Meurthe-et-Moselle, Grand Est), associe un donjon féodal édifié vers 1320 et un logis de la première Renaissance achevé en 1533. Du château médiéval subsiste notamment un donjon de 30 mètres ainsi que les douves asséchées. L'édifice principal, propriété des Lutzelbourg, a été achevé en 1533 par l'architecte Michel de la Chausse et illustre la première Renaissance française. Sa façade, parcourue sur toute sa longueur par un balcon unique, présente lucarnes et fenêtres à pilastres, témoignant de l'influence italienne sur la Renaissance lorraine ; la pureté de ses lignes a parfois valu une comparaison avec Azay-le-Rideau. À l'issue de la guerre de Trente Ans, il figure parmi les rares châteaux lorrains épargnés par Richelieu sur l'ordre de Louis XIII. La cour, ouverte au XVIIIe siècle, est ornée de vases de style rocaille. Entièrement meublé et ouvert au public, l'intérieur offre boiseries Renaissance, chapelle, salle des États de Lorraine avec les blasons de Lorraine et la chambre de Stanislas Leszczyński. Le château est habité par la famille de Lambel depuis 1812. Il bénéficie de protections au titre des monuments historiques par arrêtés du 2 février 1982 et du 26 juin 2007, et le parc a été classé en octobre 1991. Les jardins entourant le château, labellisés "jardin remarquable", comprennent un potager, un verger et une roseraie ; le parc, initialement aménagé à la française, a été partiellement transformé en jardin romantique sur 20 hectares. Au XVIIIe siècle, l'architecte paysager Louis-Ferdinand de Nesle, dit Gervais (1703-1756), a réalisé les jardins à la française avec leurs fabriques et l'orangerie ; au milieu du XIXe siècle, le comte de Choulot a conçu le jardin romantique. À l'arrière de l'orangerie se remarque un décor en trompe-l'œil créé vers 1680 et restauré en 2004, ainsi qu'un belvédère. En 1758, le roi de Pologne y séjourna.