Château de Fourcaran à Savenès dans le Tarn-et-Garonne

Château de Fourcaran

  • 82600 Savenès
Crédit photo : Sdo216 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
2000
Milieu du XVe siècle
Propriété des Izalguier
Début du XVIe siècle
Cession aux Vabres
1612
Vente à Jean de Pezan
1645
Construction du château
1684
Mariage d’Arailh-Pezan
2001
Acquisition actuelle
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

En totalité – tel que délimité en rouge sur le plan annexé à l’arrêté – le château de Fourcaran situé 18 rue du château, sur la parcelle figurant au cadastre section D, n° 36 : inscription par arrêté du 24 septembre 2021

Personnages clés

Jean de Vabres Propriétaire ayant vendu la seigneurie en 1612.
Jean de Pezan Procureur au Parlement de Toulouse et constructeur du château en 1645.
Jeanne de Pezan Héritière ayant transmis le château à la famille d’Arailh.
François d’Arailh Époux de Jeanne de Pezan, intégrant le château dans la famille d’Arailh.
Jean d’Arailh Sieur de Fourcaran, capitoul en 1767.
Marie-Joseph Jean-Baptiste Benjamin d’Arailh Dernier héritier mâle, transmettant le château par les filles.

Origine et histoire

Au milieu du XVe siècle, la seigneurie de Savenès appartenait à la maison des Izalguier, qui la céda à la maison de Vabres au début du siècle suivant. En 1612, Jean de Vabres vend la seigneurie de Savenès et Escufès à Jean de Pezan, procureur au Parlement de Toulouse. Son petit-fils, également nommé Jean de Pezan et lui aussi procureur de Toulouse, fait bâtir le château en 1645 sur les terres familiales. La propriété passe ensuite à la famille d’Arailh lorsque Jeanne de Pezan épouse François d’Arailh en 1684. Leur petit-fils, Jean, sieur de Fourcaran et écuyer, épouse d’abord Marie d’Advisard (décédée en 1754) puis, en 1763, Perrine d’Albouy-Dupech; il est élu capitoul en 1767. Le dernier de ses huit enfants, Marie-Joseph Jean-Baptiste Benjamin d’Arailh, meurt sans postérité masculine et le château est transmis par les filles, d’abord aux familles Bouzigues puis Boulet. En 2001, il est acquis par son propriétaire actuel.

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