Château de Franquetot à Sainte-Mère-Église dans la Manche

Château de Franquetot

  • 50480 Sainte-Mère-Église
Château de Franquetot
Château de Franquetot
Château de Franquetot
Château de Franquetot
Château de Franquetot
Château de Franquetot
Château de Franquetot
Château de Franquetot
Crédit photo : Xfigpower - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIe siècle

Patrimoine classé

Logis et sa tour ; façades et toitures des communs en retour d'équerre ; boulangerie ; façades et toitures de l'aile ancienne et de la ferme voisine ; potager transformé en jardin d'agrément et ses murs de clôture ; murs fermant la cour et leurs portails ; portail nord dans le prolongement du potager ; étang (cad. A 189, 196, 201, 202, 275 à 277) : inscription par arrêté du 1er juin 1995

Origine et histoire

Le manoir de Franquetot, anciennement appelé Vassy, est une demeure fortifiée dont l'origine remonte au XVe siècle, remaniée aux XVIe et XIXe siècles, située dans l'ancienne commune de Carquebut, aujourd'hui intégrée à la commune nouvelle de Sainte-Mère-Église, dans le département de la Manche. Il se trouve à 2,1 kilomètres à l'est de l'église Saint-Ouen de Carquebut. Entre le XIIIe siècle et la fin du XVIe siècle, la seigneurie appartint à la famille Buret, puis elle passa à la famille de Franquetot qui la conserva du XVIe au XVIIIe siècle. Au premier quart du XVIIe siècle, Louis de Franquetot fit reconstruire les communs, la ferme et la maison noble; Jules Lécuyer procéda à un nouveau remaniement après 1844. Le décor peint de l'édifice date du début du XVIIe siècle. Le parc fut aménagé dans la seconde moitié du XIXe siècle par le botaniste Pierre-Etienne-Joseph Lafosse. Le bâtiment se compose de deux corps de logis en équerre; l'angle extérieur est occupé par une tour du XVe siècle percée de meurtrières et surmontée de mâchicoulis. Le logis, d'origine XVIe et remanié au XIXe siècle, s'ouvre par de grandes fenêtres et présente des lucarnes à fronton du XVIIe siècle ; on y relève également deux portails du XVIe siècle. À l'intérieur, une plaque de cheminée armoriée, datée de 1691 et apportée après cette date, pourrait provenir de Brévands, où la seigneurie appartint à la famille de La Luzerne de 1572 à 1744. Cette plaque porte les armes de Guy-César de La Luzerne (d'azur à la croix d'or ancrée chargée de cinq coquilles de gueules) et celles de son épouse Madeleine-Françoise de Pommereuil (de gueules au chevron d'or accompagné de trois molettes d'éperon de même). Les communs comprennent notamment une charretterie à arches en plein cintre ; une chapelle dédiée à saint Pierre complétait l'ensemble mais elle est aujourd'hui détruite. Le logis et sa tour, les façades et toitures des communs en retour d'équerre, la boulangerie, les façades et toitures de l'aile ancienne et de la ferme voisine, le potager transformé en jardin d'agrément et ses murs de clôture, les murs fermant la cour et leurs portails, le portail nord dans le prolongement du potager et l'étang sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 1er juin 1995.

Liens externes