Château de Fresnois à Montmédy dans la Meuse

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Fresnois

  • 2 Ruelle de l'Église
  • 55600 Montmédy
Crédit photo : Sdo216 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1618
Construction initiale
Milieu du XVIIe siècle
Changement de propriétaire
1877
Nouveau château construit
1923
Destruction partielle
9 avril 1990
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Bâtiments de dépendances, y compris le portail du XVIIe siècle ; parc avec ses murs de terrasses, escaliers et bassins, y compris la colonnade et l'orangerie (cad. AM 119 à 123) : inscription par arrêté du 9 avril 1990

Personnages clés

Mathieu d'Awans Lieutenant-gouverneur de Montmédy, constructeur du château en 1618.
Louis d'Ansan d'Egremont Propriétaire ayant fait construire un nouveau château en 1877.
Louise de Reumont Épouse de Louis d'Ansan d'Egremont, impliquée dans la construction du nouveau château.
Baron d'Huart Propriétaire ayant fait raser le château du XVIIe siècle en 1923.

Origine et histoire du Château de Fresnois

Le château de Fresnois est situé à Montmédy, dans le département de la Meuse en région Grand Est, sur le chemin de Fresnois, au nord du département et de la Lorraine historique. Il a été édifié en 1618 par Mathieu d'Awans, lieutenant-gouverneur de Montmédy. Au milieu du XVIIe siècle, la terre et le château passèrent à la famille de Reumont. En 1874, Louis d'Ansan d'Egremont et son épouse Louise de Reumont abandonnèrent le vieux château pour faire construire un nouveau bâtiment par un architecte parisien, daté de 1877 par des travaux historiques. Après la Première Guerre mondiale, la propriété revint au baron d'Huart, de Longwy, qui fit raser en 1923 le château du XVIIe siècle, n'en conservant que l'orangerie, datée du XVIIIe siècle, le portail d'entrée, la porte piétonne ouvrant sur le village et les terrasses descendant vers la Chiers. Le gros œuvre emploie le calcaire, la pierre de taille, le moellon et l'enduit ; l'élévation comprend un sous-sol et deux étages carrés, et le toit est à longs pans. Les bâtiments de dépendances, ainsi que le portail du XVIIe siècle, le parc avec ses murs de terrasses, escaliers et bassins, la colonnade et l'orangerie, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 9 avril 1990.

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