Château de Gaillefontaine en Seine-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style éclectique et baroque

Château de Gaillefontaine

  • C.R. 26
  • 76870 Gaillefontaine
Château de Gaillefontaine
Château de Gaillefontaine
Château de Gaillefontaine
Crédit photo : Paubry - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1800
Acquisition par Adélaïde Dechaux
1867-1877
Aménagement du parc
1881-1899
Rénovation néo-gothique
1903
Achèvement de la chapelle
1er février 2001
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'ensemble du domaine, y compris ses chapelle funéraire, éléments bâtis et assise foncière (cad. E 441 à 453, 570 ; D 541) : classement par arrêté du 1er février 2001

Personnages clés

Adélaïde Dechaux Veuve du général Hoche, acquéreuse du domaine en 1800.
Ernest-Gabriel des Roys Marquis et époux de Jenny Hoche, propriétaire du domaine au XIXe siècle.
Jenny Hoche Fille de la générale Hoche, épouse du marquis des Roys.
Pini Architecte ayant réalisé le parc à l'anglaise et les communs.
Bir Architecte ayant aménagé le logis et ses abords immédiats.
Godon Peintre des peintures murales de la galerie du logis.

Origine et histoire du Château de Gaillefontaine

Le domaine de Gaillefontaine, situé route de Paris sur le rebord du plateau dominant la vallée de la Béthune en Pays de Bray (commune de Gaillefontaine, Seine‑Maritime, Normandie), conserve une motte castrale qui témoigne de l'importance du site sur l'ancienne frontière entre la Normandie et le nord du domaine royal. En 1800, le domaine fut acquis par Adélaïde Dechaux, veuve du général Hoche. Au XIXe siècle, il fut aménagé pour le marquis Ernest‑Gabriel des Roys, époux de Jenny Hoche, fille de la générale. À partir de 1867 commença une importante campagne de travaux : de 1867 à 1877, l'architecte Pini réalisa un parc à l'anglaise et les communs ; de 1881 à 1899 l'architecte Bir aménagea le logis et ses abords immédiats dans un esprit néo‑gothique. La chapelle funéraire de la famille Des Roys, située hors du parc, fut achevée en 1903. À l'intérieur du logis, une galerie est ornée de peintures murales de Godon datées de 1899. Le château, demeure du XIXe siècle, est construit en pierres, briques et ardoises et présente des références aux esthétiques néo‑gothique et néo‑Renaissance. Propriété privée non ouverte à la visite, l'ensemble du domaine, ses chapelles funéraires, ses éléments bâtis et son assise foncière sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 1er février 2001.

Liens externes