Château de Galleville à Doudeville en Seine-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Louis XIII

Château de Galleville

  • Rue du Château 
  • 76560 Doudeville
Château de Galleville
Château de Galleville
Château de Galleville
Château de Galleville
Château de Galleville
Château de Galleville
Crédit photo : JYL12 - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

XVIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures du château, des deux bâtiments des communs, des deux pavillons de garde et du colombier ; deux allées plantées à l'est et à l'ouest du château ; ensemble des murs de clôture y compris le saut-de-loup à l'ouest et ceux entourant l'avant-cour et la cour d'honneur avec le saut-de-loup et le pont ainsi que la grille d'entrée (cad. B 182 à 184, 186 à 189, 194, 196, 202, 215 à 217) : classement par arrêté du 4 mai 1984

Origine et histoire du Château de Galleville

Le château de Galleville, situé à Doudeville (Seine-Maritime, Normandie), est une demeure de la fin du XVIIe siècle de style Louis XIII, représentative du domaine seigneurial de cette époque. Construit en brique, grès et silex sur une terre acquise en 1660 de l'abbaye de Valmont, il a été élevé probablement dans la seconde moitié du XVIIe siècle par Jacques Roque, seigneur de Varengeville. Jacques Roque était fils de Pierre Roque, conseiller au Parlement de Normandie, et d’Anne Rouillé de Meslay; son épouse, Charlotte Angélique Courtin, était fille d’Honoré Courtin, comte des Mesnuls et diplomate du roi. Leur fille Jeanne Angélique Roque de Varengeville succéda au domaine et épousa en 1702 Claude Louis Hector de Villars, nommé la même année maréchal de France, puis duc de Villars en 1705 et pair de France en 1709. À la mort de la duchesse de Villars en 1763, le domaine revint à leur fils Armand Honoré, qui le vendit en 1764; il fut ensuite revendu en 1769 par Nicolas Lairless à Louis Le Seigneur de Reuville. Par la suite, la propriété passa par succession aux familles de Héricy, au marquis de Montault au début du XIXe siècle, au comte Mniszech, puis au baron d’Etchegoyen. Le château fit l’objet d’une importante restauration en 1905-1906 réalisée par l’architecte René Martin et le sculpteur Alphonse Guilloux. Occupé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut partiellement incendié par accident en 1943 et restauré après la guerre par le baron et la baronne d’Etchegoyen. En 1984, la propriété passa à l’ambassadeur Robert Gillet et à son épouse. Propriété privée, le château est partiellement classé au titre des monuments historiques. Les façades et toitures du château, des deux bâtiments des communs, des deux pavillons de garde et du colombier, ainsi que les deux allées plantées à l’est et à l’ouest, l’ensemble des murs de clôture — y compris le saut-de-loup à l’ouest et ceux entourant l’avant-cour et la cour d’honneur avec leur pont et la grille d’entrée — sont classés par arrêté du 4 mai 1984. L’édifice se présente comme un long bâtiment en brique et pierre, composé d’un corps de logis prolongé par deux ailes, l’une en retour côté cour et l’autre en retrait côté parc. Il est précédé d’une cour et d’une avant-cour bordées de communs et séparées par un saut-de-loup. Le parc qui entoure la demeure a reçu le label « jardin remarquable ».

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