Château de Gardera ou caverie de Villenave à Bélus dans les Landes

Château de Gardera ou caverie de Villenave

  • 40300 Bélus
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1700
1800
1900
2000
1343
Première mention historique
1ère moitié XVIIe siècle
Reconstruction du château
1ère moitié XVIIIe siècle
Décoration du salon
XIXe siècle
Modifications architecturales
2002
Suppression de l'enduit
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures ; grand salon lambrissé (cad. D 176) : inscription par arrêté du 29 août 1996

Personnages clés

Pierre Labadie Ancien propriétaire ayant vendu la propriété en 1540.
Bertrand de Six Propriétaire ayant acheté la propriété en 1540.
François de Six Propriétaire ayant cédé la propriété en 1562.
Jean de Saint-Martin Propriétaire ayant acquis la propriété en 1562.
Bernard de Lacomère Propriétaire du château en 1671.
Famille de Gardéra Propriétaire du château au XVIIIe siècle.

Origine et histoire

Le château de Gardera, ou caverie de Villenave, est un des rares exemples de caveries relevant du type de château du Pays d'Orthe. La caverie de Villenave est mentionnée en 1343. L'édifice actuel a sans doute été reconstruit dans les premières années du XVIIe siècle ; il se compose d'un corps de logis flanqué d'une courte aile en retour d'équerre. Les deux étages sont desservis par un escalier en rampe sur rampe et l'entrée présente une porte au décor maniériste. Le grand salon central est décoré de lambris du XVIIIe siècle, réalisés dans la première moitié du siècle. La propriété a changé de mains à plusieurs reprises : vendue en 1540 par Pierre Labadie à Bertrand de Six, cédée en 1562 par François de Six à Jean de Saint-Martin, elle appartient en 1671 à Bernard de Lacomère puis, au XVIIIe siècle, à la famille de Gardéra. Le château est porté comme maison noble sur la carte de Cassini. Les éléments attribués à la construction du premier quart du XVIIe siècle comprennent notamment la porte d'entrée orientée à l'est, la cage d'escalier et l'élévation postérieure. Des aménagements ont été effectués au XVIIIe siècle (notamment pour le salon central) et au XIXe siècle, avec l'ouverture de nouvelles percées et la suppression d'un petit corps contre l'élévation antérieure, visible sur le cadastre de 1819. En 2002, il a été constaté que l'enduit avait été supprimé.

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