Origine de la seigneurie XIIe siècle (≈ 1250)
La seigneurie de Goussaincourt est mentionnée pour la première fois.
XVIIe siècle
Reconstruction du château
Reconstruction du château XVIIe siècle (≈ 1750)
Le château est reconstruit en 1663 à l'emplacement d'un château médiéval.
XVIIIe siècle
Modification des ouvertures
Modification des ouvertures XVIIIe siècle (≈ 1850)
Les ouvertures anciennes de la façade principale sont remplacées par des fenêtres à linteau en arc segmentaire.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le château en totalité, y compris les jardins et le mur d'enceinte, à l'exclusion du lavoir (cad. AA 88 à 90) : inscription par arrêté du 7 juillet 2009
Personnages clés
Pierre La Fitte de Pellapore
Propriétaire ayant initié la reconstruction du château en 1663.
Anne de Chastenoy de Mandres
Épouse de Pierre La Fitte de Pellapore, impliquée dans la reconstruction du château.
Origine et histoire du Château de Goussaincourt
La seigneurie de Goussaincourt remonte au XIIe siècle et relevait de la châtellenie de Gondrecourt. Reconstruit en 1663 à l'emplacement d'un château médiéval dont il conserve le plan, le bâtiment a fait l'objet d'importants remaniements à partir de cette date. Le château présente un plan parallépipédique, avec une tour carrée à l'angle sud‑ouest et une haute aile perpendiculaire à l'extrémité de la façade nord. La façade principale sur le parc a perdu ses ouvertures anciennes au XVIIIe siècle, remplacées par des fenêtres à linteau en arc segmentaire percées sur deux niveaux. La façade ouest, bien que modifiée, a conservé quelques ouvertures du XVIIe siècle. Les charpentes datent de la construction de l'édifice et la distribution des pièces en enfilade a été conservée. Les cheminées, lambris moulurés, peintures et petites alcôves des XVIIIe et XIXe siècles témoignent de l'art de vivre des gentilshommes campagnards. Au sud, le mur de clôture enserre le pigeonnier. Les dépendances qui ferment le parc au nord abritent une salle voûtée d'arêtes retombant sur des piliers de plan carré. Des éléments défensifs du XVIe siècle subsistent, notamment une échauguette à l'angle sud‑ouest de la tour, une bretèche armoriée sur la façade ouest du logis, des meurtrières à rotule et des canonnières. Le monumental portail d'entrée, en pierre de taille et d'ordre toscan, est encadré de deux portes piétonnes. Le château doit sa reconstruction à Pierre La Fitte de Pellapore et à sa femme Anne de Chastenoy de Mandres.