Château de Grandlac à Laval-du-Tarn en Lozère

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Grandlac

  • Grand Lac
  • 48500 Laval-du-Tarn
Château de Grandlac
Château de Grandlac
Château de Grandlac
Château de Grandlac
Château de Grandlac
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Château de Grandlac
Château de Grandlac
Château de Grandlac
Château de Grandlac
Château de Grandlac
Crédit photo : Krzysztof Golik - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

4e quart XVe siècle, 1er quart XVIe siècle, 1er quart XVIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures des bâtiments suivants : la maison forte, la grange-étable construite en équerre à l'ouest et voûtée en berceau brisé, la bergerie construite au sud et couverte en carène de bateau avec la grange charpentée située en retour d'équerre au sud-ouest, à l'exclusion des constructions récentes (cad. B2 158) : inscription par arrêté du 17 juin 1998

Origine et histoire du Château de Grandlac

Le domaine de Grandlac, situé à Laval-du-Tarn en Lozère, présente le caractère marqué d’une maison forte malgré une documentation lacunaire. L’ensemble est homogène et se rattache à la fin du Moyen Âge et au début des XVIe et XVIIe siècles ; il conserve un aspect très authentique car, malgré des remaniements, les structures anciennes restent bien lisibles. Les bâtiments de la ferme, caractéristiques de l’architecture caussenarde, participent à l’unité du site. Le domaine est mentionné comme manse dans l’acte de paréage entre le roi de France et l’évêque de Mende en 1307. La construction de la maison forte pourrait remonter au XIVe ou au XVe siècle ; de cette période subsistent probablement le gros‑œuvre, les corbeaux ayant soutenu un mâchicoulis aujourd’hui disparu, les culs‑de‑lampe des échauguettes arasées ornés de bustes et de têtes grotesques, ainsi qu’un linteau monolithe orné d’un trilobe en remploi dans le pignon. En 1580 la maison appartient à Jean de Maillan, qui, par son mariage avec Jacquette de Mostuéjouls, réunit Grandlac au domaine de la Caze, situé sur la même commune. On lui attribue possiblement des aménagements tels que l’arasement des parties hautes et le percement de baies dans l’élévation sud. Après une période d’abandon, la propriété est acquise au milieu du XIXe siècle par la famille de Nogaret, qui en fait le logis d’une importante exploitation agricole ; les bâtiments de la ferme sont alors construits ou reconstruits dans la seconde moitié du XIXe siècle, la grange‑étable portant la date de 1881. L’édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1998.

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