Château de Jonzac en Charente-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Renaissance

Château de Jonzac

  • 23 Place du Château
  • 17500 Jonzac
Château de Jonzac
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Château de Jonzac
Château de Jonzac
Château de Jonzac
Crédit photo : rosier - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété du département

Période

XVIIe siècle, 3e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Tours ; Poterne : classement par arrêté du 3 mai 1913 ; Fontaine du sous-sol : inscription par arrêté du 11 juillet 1942 ; Salle de théâtre avec son décor (cad. F 580) : inscription par arrêté du 6 mars 1979

Origine et histoire du Château de Jonzac

Le château de Jonzac, situé dans la commune de Jonzac en Charente-Maritime, comprend un châtelet d’entrée, des tours et une poterne classés au titre des monuments historiques depuis le 3 mai 1913. Le site existe dès l'époque médiévale ; le premier seigneur connu est Guillaume de la Rochandry au début du XIIe siècle et une inscription de 1449 atteste une reconstruction après les destructions de la guerre de Cent Ans. De l’ancien château féodal subsistent essentiellement la poterne et une tour isolée, reliées au corps principal par une grande salle ; les tours flanquant la poterne conservent leurs systèmes défensifs, avec archères et mâchicoulis. Des escaliers en pierre desservent les étages et donnent accès au chemin de ronde, récemment redécouvert comme l’attestent des gargouilles, tandis que le fossé, taillé dans le rocher, avait été comblé au XIXe siècle puis rouvert au début du XXIe siècle. Le châtelet porte la date de 1549 ; la tour nord-ouest relève de la même époque tandis que la tour sud-ouest, de plus petit diamètre, est du XVIIe siècle. La fontaine du sous-sol de la sous-préfecture présente une niche et un encadrement ornés de sculptures imitant des stalactites ainsi qu’un masque sculpté ; elle a probablement été édifiée par Léon de Sainte-Maure, qui agrandit et embellit le château au milieu du XVIIe siècle. Dans une ancienne cour de servitude a été construit, au XIXe siècle, un théâtre en rond d’environ 300 places dont le plan définitif a été approuvé en 1861 ; deux niveaux sont aménagés en loges et les cloisons des couloirs et galeries délimitant ces loges ont été supprimées vers 1950. Les travaux de peinture et de décoration de la salle, ainsi que les décors, devaient être confiés à M. Betton, décorateur du théâtre français de Bordeaux ; la salle de théâtre et son décor datent du troisième quart du XIXe siècle. Le château est resté aux Sainte-Maure jusqu’à la fin du XVIIe siècle avant de passer par mariage à la famille Esparbès de Lussan, qui le conserva jusqu’à la Révolution. L’aile nord abrite aujourd’hui l’hôtel de ville, restauré au XIXe siècle, et l’aile sud la sous-préfecture ; le cloître, restauré entre 1976 et 1978, accueille un centre culturel doté de salles d’exposition et d’un musée archéologique. L’enceinte conserve un crénelage avec mâchicoulis et archères au milieu des merlons, des tourelles en encorbellement et des balcons à balustres sur la façade face à la Seugne, tandis que les toitures présentent de hautes poivrières et un ensemble à deux pans reliant deux poivrières au châtelet. Outre le classement de 1913, les tours et la poterne ont été spécifiquement protégées par arrêté et la fontaine du sous-sol a été inscrite par arrêté le 11 juillet 1942 ; la salle de théâtre avec son décor a fait l’objet d’un arrêté de protection le 6 mars 1979. Le monument est accessible dans la mesure où il abrite des services publics et des équipements culturels.

Devenir actuel

Actuellement l'aile nord du château abrite les bâtiments de l'Hôtel de ville (restauré au xixe siècle), et l'aile sud, ceux de la sous-préfecture. Le cloître a été restauré entre 1976 et 1978, et abrite aujourd'hui un centre culturel, avec salles d'exposition et musée archéologique.

Liens externes