Château de Kergroadès à Brélès dans le Finistère

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Renaissance

Château de Kergroadès

  • Kergroades
  • 29810 Brélès
Château de Kergroadès
Château de Kergroadès
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Château de Kergroadès
Crédit photo : Traumrune - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

1er quart XVIIe siècle, 1er quart XXe siècle

Patrimoine classé

Château, ancienne ferme, jardins en terrasse avec la fontaine-lavoir, anciens jardins derrière le château, actuellement en prairie, et les deux allées d'accès (cad. A 347 à 351, 357 à 360, 362 à 366, 369, 370, 373) : classement par arrêté du 2 mai 1995

Origine et histoire du Château de Kergroadès

Le château de Kergroadès (Kergroadez en breton) est situé sur la commune de Brélès, dans le Finistère, à proximité de Brest, entre Lanrivoaré et Brélès. Classé au titre des monuments historiques depuis mai 1995, il occupe un domaine d’environ 22 hectares. Construit autour du passage entre le XVIe et le XVIIe siècle, son plan s’inspire de celui du château de Kerjean : trois ailes disposées en U entourent une cour fermée par une galerie, avec des pavillons ou tours aux angles. Si la distribution intérieure rappelle Kerjean, l’architecture du château se caractérise par une certaine sévérité. Certaines tours présentent des éléments distinctifs : l’une est surmontée d’une coupole, une autre d’une plate-forme couronnée par un parapet à mâchicoulis. L’ensemble présente un caractère défensif, visible notamment dans le parapet de la cour d’honneur et dans les meurtrières qui flanquent les angles. À l’entrée, un mur de protection surmonté d’une terrasse soutenue par des arcades ouvre sur deux portes, une cavalière et une piétonne, encadrées de pilastres d’ordre ionique et coiffées d’une corniche ornée d’un verset de l’Ecclésiaste. La façade est percée de larges fenêtres à croix de pierre et surmontée de croisées de mansardes richement sculptées. Les maçonneries paraissent n’avoir subi que peu de modifications au fil du temps, tandis que la charpente, la toiture, les menuiseries et les aménagements intérieurs ont fait l’objet de refontes importantes au XXe siècle. Le domaine resta longtemps dans la famille de Kergroadès avant de changer de mains au XVIIIe siècle ; mis sous séquestre à la fin du siècle, il fut utilisé comme hôpital militaire en 1794 et tomba progressivement en ruine, avec la liquidation de portes, fenêtres et charpentes en 1807. Racheté en état de ruine par la famille Chevillotte, il fit l’objet en 1913-1914 d’une restauration qui refit ab nihilo la charpente, la toiture, les menuiseries et les aménagements intérieurs, mais ces travaux se révélèrent rapidement défectueux et entraînèrent des litiges. Le château fut ensuite vendu en 1991 à Marek Mielniczuk, qui fit classer le domaine et ses abords en 1995, l’ouvrit au public, fit restaurer plusieurs salles selon les prescriptions des Monuments historiques, y organisa des manifestations culturelles et reçut le prix des Vieilles Maisons Françaises. Acquis en 2000 par la famille Jaclin, le domaine a depuis fait l’objet de nouvelles campagnes de restauration, notamment la remise en état des fenêtres et des portes extérieures, engagée à partir de 2009. Le parc comprend un jardin régulier en terrasses, des espaces anciennement cultivés aujourd’hui en prairie, une fontaine-lavoir et l’ancienne ferme ; on y remarque aussi d’anciens poteaux de justice dits « patibulaires », attribués à l’époque du manoir antérieur au château actuel. Le domaine est aujourd’hui animé par une association, Les Amis de Kergroadez, et ouvert au public selon les périodes et les modalités définies par ses propriétaires.

Liens externes