Château de Kintzheim dans le Bas-Rhin

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château de Kintzheim

  • Schlossberg
  • 67600 Kintzheim
Château de Kintzheim
Château de Kintzheim
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Château de Kintzheim
Crédit photo : Bernard Chenal - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

XIIe siècle, XIIIe siècle, XIVe siècle, XVe siècle

Patrimoine classé

Château (ruines) (cad. 9 1) : classement par arrêté du 17 décembre 1965

Origine et histoire du Château de Kintzheim

Les ruines du château de Kintzheim dominent le village depuis un éperon gréseux au lieu-dit Schlossberg, à environ 280 mètres d'altitude. Le site, dont l'origine remonte au XIIe siècle, est cité en 1267 comme propriété des Rathsamhausen. Pris et brûlé par l'évêque de Strasbourg en 1298, il fut reconstruit au début du XIVe siècle; la chapelle dédiée à Saint-Jacques et le système d'entrée datent de la fin du XIVe siècle. Le donjon et le rempart, étroitement liés, furent achevés à la fin du XIIIe siècle, tandis que les corps de logis furent édifiés aux XIVe et XVe siècles. En 1341 l'empereur Louis IV donna le village à la ville de Sélestat, qui acquit le château en 1492 et y établit un bailli chargé de surveiller le vignoble en contrebas. Le château fut partiellement détruit par les Suédois lors de la guerre de Trente Ans (1632–1633 selon les sources) ; il fut ensuite vendu par Sélestat à Jean Guillaume von Goll, qui entreprit des réparations sans s'y installer. Entre le XVIIIe siècle et la Révolution, puis au début du XIXe siècle, le site changea de mains et les toitures disparurent vers 1830. En 1802 le futur baron Gaetan Mathieu de Faviers acquit le domaine et fit édifier, en contrebas, un manoir de style directoire relié aux ruines par un jardin à l'anglaise. Des opérations de consolidation et de restauration ont été menées à partir de la fin du XIXe siècle, avec des travaux notables en 1876, des interventions après des dommages subis en 1945 et des mesures de protection au cours des années 1960. Les ruines sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 17 décembre 1965. Depuis 1968 la volerie des aigles s'est installée sur le site, y élevant et présentant au public des rapaces et organisant des démonstrations de vol. Le plan du château est un rectangle irrégulier dominé par un donjon circulaire ; une tour d'angle au sud-ouest porte des marques de tâcherons et, près de l'entrée, une tête apotropaïque est sculptée dans un bossage de la tour d'artillerie datée du XVIe siècle. Les vestiges comprennent la chapelle, dont les toitures et les vitraux ont été restaurés, ainsi que des fenêtres à meneaux refaites, des caves voûtées protégées et la réfection de la couronne du donjon. La mission de sauvegarde du patrimoine, confiée à Stéphane Bern, a financé la restauration extérieure de la tour sud-ouest, de la terrasse ouest et des escaliers. L'ensemble formé par le domaine Regis Villa couvre 24,05 ha et a été classé au titre des sites naturels par arrêté du 1er juin 1978 ; il comprend un parc à l'anglaise de 28 ha créé entre 1803 et 1807, labellisé "Jardin remarquable" et inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1992. Plus de 120 arbres remarquables y ont été recensés ; le parc n'est pas accessible directement depuis la ruine du château. Entretien régulier et valorisation touristiques font aujourd'hui du site un pôle patrimonial associant vestiges médiévaux et activités de sensibilisation autour des rapaces.

Devenir actuel

Depuis 1968 y est installée la volerie des aigles qui élève et présente au public des rapaces en voie de disparition. Aigles, faucons, vautours et autres superbes spécimens évoluent dans ce cadre privilégié et participent aux démonstrations de vols organisées quotidiennement.

Liens externes