Château de l'abbaye Saint-Aubert à Avesnes-le-Sec dans le Nord

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de l'abbaye Saint-Aubert

  • Rue du Château
  • 59296 Avesnes-le-Sec
Crédit photo : Auteur anonyme ; éditeur inidentifiable - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIe siècle, XVIIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Château proprement dit y compris les caves ; douves avec leurs trois ponts (cad. B 33 à 36) : classement par arrêté du 21 septembre 1983 ; Bâtiments des communs du XIXe siècle ; bâtiment ancien situé en bordure du chemin numéro 4 ; façades et toitures de la tour-pigeonnier et du pavillon situé dans le parc ; mur d'enceinte avec ses portails (cad. B 31, 32, 36 à 39) : inscription par arrêté du 21 septembre 1983

Origine et histoire du Château de l'abbaye Saint-Aubert

Le château, ancienne maison de campagne de l'abbaye Saint‑Aubert de Cambrai, est situé à Avesnes‑le‑Sec dans le département du Nord. En 1788, les moines de l'abbaye firent édifier l'ouvrage actuel sur des terres qui leur appartenaient, sous la prélature de Jean‑François‑Marie‑Joseph Isebraut de Lendonck ; les plans pourraient être d'Ange‑Jacques Gabriel ou d'Alexandre‑Théodore Brongniart. La pierre de fondation, déposée dans une cave, indique que la construction fut conduite par le sieur Beauvais, maître charpentier et entrepreneur à Cambrai. Vendue comme bien national pendant la Révolution, la propriété passa, au moyen d'un prête‑nom, au comte François Marie Joseph de Frahan. Les descendants de celui‑ci la cédèrent à Pierre Joseph Danjou en 1853, puis à Nicolas Meriaux en 1884. En 1887, Marie‑Adélaide Verkinder, épouse du député Ernest Déjardin, acquit le château, qui revint ensuite à sa fille et à son gendre, l'ambassadeur Pierre Lefèvre‑Pontalis. Lors de la Première Guerre mondiale, le bâtiment servit d'État‑major au Jagdgeschwader 1 et le baron Manfred von Richthofen y séjourna. Le château, ses douves et ses ponts sont classés au titre des monuments historiques depuis le 21 septembre 1983 ; la même date a vu l'inscription, au titre des monuments historiques, des bâtiments des communs, d'un bâtiment ancien en bordure du chemin n°4, des façades et toitures de la tour‑pigeonnier et du pavillon du parc, ainsi que du mur d'enceinte avec ses portails.

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