Château de l'Abbé à Ventenac-Cabardès dans l'Aude

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de l'Abbé

  • Le Bourg
  • 11610 Ventenac-Cabardès
Château de lAbbé
Château de lAbbé
Château de lAbbé
Château de lAbbé
Château de lAbbé
Crédit photo : Meria z Geoian - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Mention initiale
XIIIe siècle
Indivision et croisade
XIVe siècle
Changements de propriété
XVIe siècle
Occupations successives
1951
Inscription historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Donjon : inscription par arrêté du 12 février 1951

Personnages clés

Radulphe Roi ayant mentionné Ventenac dans une charte en 932.
Isarn Abbé impliqué dans l'indivision du site en 1184.
Guillaume d'Aragon Partenaire dans l'indivision du site en 1184.
Pierre d'Aragon Propriétaire dont les biens furent saisis lors de la croisade albigeoise.
Guillaume de l'Orme Sénéchal ayant revendu les biens à l'abbé de Montolieu en 1245.

Origine et histoire du Château de l'Abbé

Le château de l'Abbé se situe à Ventenac‑Cabardès, dans l'Aude (Occitanie). Ventenac est mentionné dès 932 dans une charte du roi Radulphe en faveur du monastère de Mallast (Montolieu). En 1184, le site fait l'objet d'une indivision entre l'abbé Isarn et Guillaume d'Aragon. Durant la croisade albigeoise, les biens de Pierre d'Aragon furent saisis puis revendus à l'abbé de Montolieu par le sénéchal Guillaume de l'Orme en 1245. Lors des troubles du XVIe siècle, Ventenac fut occupé par les réformés en 1574, puis passa aux mains des Ligueurs en 1589. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1951. La tour, dite « donjon de l'Abbé », présente un plan carré massif et surmonte un passage voûté en berceau encadré par deux portes en arc. L'accès au premier étage se fait par les bâtiments contigus ; ce niveau est éclairé par une fenêtre ayant perdu son meneau vertical. Au‑dessus subsistent des vestiges d'un large bandeau porté par des corbeaux de pierre, probablement un chéneau, un peu en dessous d'une corniche de tradition romane qui semble indiquer l'élévation primitive. Le deuxième étage est éclairé par une fenêtre gothique dotée d'un chapiteau sculpté. Du côté nord‑est, des aménagements postérieurs ont altéré les dispositions originelles. La tradition orale rapporte l'existence d'un souterrain partant sous le donjon et aboutissant à Montolieu.

Liens externes