Château de l'Audardière à Apremont en Vendée

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de l'Audardière

  • L'Audardière
  • 85220 Apremont
Château de lAudardière
Château de lAudardière
Château de lAudardière
Château de lAudardière
Crédit photo : Ragaigne - Sous licence Creative Commons
Propriété privée Propriété privée fermée à la visite

Période

XVIe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Les façades et les toitures du château avec sa tour et de l'aile des communs en retour ; le puits ; l'escalier droit du logis avec sa cage ; la cuisine ; l'ancien salon au rez-de-chaussée et la pièce au rez-de-chaussée de la tour avec leur décor (cad. C 493) : inscription par arrêté du 2 mars 1981

Origine et histoire du Château de l'Audardière

Le château de l'Audardière est situé à Apremont, dans le département de la Vendée. C'est un ancien château féodal remanié au cours du XVIIIe siècle. La famille Mauclerc en fut propriétaire du XIIIe au XVIe siècle, puis il passa par héritage aux familles La Touche et Puy du Fou. En 1717, le domaine fut vendu pour 94 000 livres à André Serventeau, écuyer, seigneur de la Brunière et armateur aux Sables-d'Olonne. Il revint ensuite à son fils André Charles Benoit Serventeau de La Brunière, époux de Marie Thérèse de Surineau de La Menolière, puis à Charles André Augustin Marie Serventeau de L'Échasserie, époux d'Anne Marie Yolande Baudry d'Asson, qui était chevau-léger de la garde du Roi et maire de La Bruffière. Ce dernier délaissa l'Audardière au profit du château de L'Échasserie, dont son père avait hérité. En 1837, la propriétaire était Marie Sebois, épouse successivement de Mathurin Boulais puis de Zacharie Mérée Prébois. À sa mort en 1842, le château passa à Mme Charles Bosset, puis à Éléonor Honoré Rangaine, avant d'appartenir aux familles Hilleriteau puis de Bonneval. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 2 mars 1981. Le château de l'Audardière a servi de lieu de tournage pour le film Les Vieux de la vieille, réalisé en 1960 par Gilles Grangier.

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