Origine et histoire du Château de l'Épervière
Le château de l'Épervière est un château fort situé à Gigny-sur-Saône, en Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Il se compose d'un corps principal flanqué de deux ailes en retour d'équerre vers le nord, qui encadrent une cour. Cette cour est close par un parapet de pierre interrompu au centre par une porte cochère donnant accès à un pont de pierre jeté sur le fossé subsistant sur ce côté et le long de l'aile est. Un avant-corps d'une travée, couronné d'un attique, avance légèrement au centre de la façade est. La façade sud-est se distingue par un avant-corps hémicirculaire en son centre. Les ailes abritent des remises et des greniers. Au sud, une vaste pièce d'eau prolonge le domaine dans un parc boisé. Le château est une propriété privée et n'est pas ouvert au public. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 23 juillet 1976.
Du XIIIe au XVIIIe siècle, plusieurs châteaux se sont succédé en différents points d'un même enclos. En 1788, lors de l'acquisition par le baron François-Julien Geramb, magnat de Hongrie et ancien ministre de l'empereur Joseph II, il ne restait que des ruines. Durant la période révolutionnaire, le baron fit édifier une nouvelle demeure qui fut pillée puis rapidement abandonnée ; sa mère et sa fille furent emprisonnées à Chalon mais revinrent peu après à Gigny. Le château a fait l'objet de restaurations, notamment en 1830 par Arnoud de Joux de Ronfaud, puis en 1966 par la famille Gay.
La bibliographie cite Histoire du canton de Sennecey de L. Niépce (1877).