Château de l'Oiselinière

Crédit photo : antoine verdier - Sous licence Creative Commons

Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1300

1400

…

1800

1900

2000

1335

Première mention seigneuriale

1800

Construction des communs

1807-1809

Aménagement du parc

1822-1835

Construction de la villa

1997

Inscription aux monuments historiques

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures de la villa et de ses bâtiments de communs de dépendances ; orangerie (cad. C 415, 417) : inscription par arrêté du 14 novembre 1997

Personnages clés


Maurice le Meignen	Premier propriétaire connu de la seigneurie.
Claude Grézeau	Descendant par alliance de Maurice le Meignen.
Jean Goulet de la Fosse	Propriétaire de la seigneurie à partir de 1613.
Louis de La Bourdonnaye	Propriétaire de la seigneurie à partir de 1658.
Jean-Baptiste Bertrand-Geslin	Architecte ayant édifié les communs en 1800.
Georges Verdier	Propriétaire du château à partir de 2006.
Louis‑Alexandre Audibert	Général résistant et député de la Loire-Inférieure.

Origine et histoire du Château de l'Oiselinière

Le château de l'Oiselinière est un domaine viticole situé à Gorges, en Loire-Atlantique. Avant la Révolution, la propriété était une seigneurie attestée dès 1335 dans les actes du chartrier et s'étendait sur Gorges et Clisson, relevant des seigneurs de Clisson et du Pallet. Pendant 643 ans, la seigneurie a changé de mains seulement quatre fois : Maurice le Meignen est le premier propriétaire connu, puis en 1460 un descendant par alliance, Claude Grézeau, dont la famille la vendit en 1613 à Jean Goulet de la Fosse de Nantes. Louis de La Bourdonnaye l'acquit ensuite en 1658, puis la seigneurie fut vendue en 1767 aux ancêtres de la famille Aulanier. En 2006, Georges Verdier et sa famille deviennent propriétaires du château. La vigne y est cultivée depuis des temps immémoriaux, comme en témoignent des baux sur parchemin datés de 1337, 1471, 1505 et 1546. Un parchemin de 1635 est notable pour être la première mention connue du nom de Muscadet dans un bail. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la propriété fut un haut lieu de la résistance et la famille Aulanier en subit de lourdes conséquences. Le général Louis‑Alexandre Audibert (1874‑1955), résistant et député de la Loire‑Inférieure, se retira au château et y passa les neuf dernières années de sa vie. En 2016, le château a servi de cadre principal au tournage de l'épisode "Retour à Nantes" de la série Le Sang de la vigne.

Architectoniquement, les communs, édifiés en 1800 par Jean‑Baptiste Bertrand‑Geslin, ferment une vaste cour et précèdent la villa à l'italienne construite entre 1822 et 1835. La villa est accompagnée d'une orangerie et d'une galerie de bustes d'hommes illustres, probablement sculptés par Debay. Le parc a été aménagé entre 1807 et 1809. La villa, les communs et l'orangerie sont inscrits aux monuments historiques par arrêté du 14 novembre 1997. La documentation photographique illustre notamment la galerie des Illustres, le Bayard et la cuvée Muscadet Oiselinière "Les Illustres".