Château de la Baugisière

Crédit photo : Françoise Aced - Sous licence Creative Commons

Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1300

1400

…

1700

1800

1900

2000

XIIIe siècle

Propriété des Boutou

1741

Construction du château

1993

Inscription aux monuments historiques

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le château, la chapelle, le puits (cad. C 283) ; les parties ordonnancées du parc (cad. C 282, 283, 285) : inscription par arrêté du 31 mars 1993 - La partie de l'allée du château située sur la parcelle ZL 22 : inscription par arrêté du 1er septembre 2006

Personnages clés


Pierre Boutou	Seigneur du domaine au XIIIe siècle.
Maximilien Boutou de La Baugisière	Chevalier ayant construit l'actuel château en 1741.
Louise Racodet de La Guillemandière	Héritière du château, épouse du comte Benigne-Germanicus Maynard du Langon.
Comte Bonaventure-Germanicus de Maynard	Héritier du château, fils de Louise Racodet de La Guillemandière.
Marquis Calixte de Jousselin	Acquéreur du château en 1880.

Origine et histoire du Château de la Baugisière

Le château de la Beaugisière, situé à Saint-Michel-le-Cloucq en Vendée, est une demeure du XVIIIe siècle, époque peu représentée dans la région. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1993. Le domaine s'appelait primitivement le manoir de l'Ugres et prit son nom au Moyen Âge lorsque la famille Bogis en devint propriétaire. La famille Boutou est propriétaire de la Beaugisière dès le XIIIe siècle ; Pierre Boutou, écuyer et époux de Lyette de Chassenon, en était alors seigneur. L'actuel château a été construit en 1741 par le chevalier Maximilien Boutou de La Baugisière. Maximilien, marié successivement à Suzanne Fleury de La Caillère puis à Henriette Green de Saint-Marsault, eut trois filles : Suzanne (épouse de Claude de Bardin), Thérèse (épouse de M. de Tinguy) et Jeanne (épouse de Charles Racodet de La Vergnais). Le château passa ensuite à la fille de Jeanne, Louise Racodet de La Guillemandière, qui épousa le comte Benigne-Germanicus Maynard du Langon ; leur fils, le comte Bonaventure-Germanicus de Maynard, en hérita. En 1880, la Beaugisière fut vendue au marquis Calixte de Jousselin et à son épouse Léontine de Baudry d'Asson. Le bâtiment présente un soubassement taluté qui renvoie à des formes de l'architecture militaire.