Château de La Bourdaisière à Montlouis-sur-Loire en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine défensif Château de la Loire Château de style néo-Renaissance

Château de La Bourdaisière

  • 14 Rue de la Bigauderie
  • 37270 Montlouis-sur-Loire
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Château de La Bourdaisière
Crédit photo : ManuD - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Les communs, les douves, l'ancienne chapelle, le parc avec la porte du XVIe siècle : inscription par arrêté du 6 mars 1947

Origine et histoire du Château de La Bourdaisière

Le domaine de la Bourdaisière, situé à Montlouis-sur-Loire, est un château d’origine Renaissance entouré d’un parc investi par des collections végétales. À l’emplacement du château actuel se dressait une forteresse aux XIIIe–XIVe siècles, possédée notamment par Jean Iᵉʳ le Meingre dit « Boucicaut » et ses fils. Vendu en 1482 à Louis de La Mézière, le domaine resta dans la descendance ou les alliances de cette famille pendant près de trois siècles. Marie Gaudin, héritière, épousa Philibert Babou ; en 1520 ils firent bâtir un château neuf en conservant une tour médiévale. C’est dans cette maison que naquit Gabrielle d’Estrées, et c’est là qu’Henri IV fut reçu en 1598, ce qui a valu au lieu un surnom populaire. La propriété passa ensuite par une succession de familles nobles et fut vendue en 1674 puis en 1683 à Philippe de Courcillon, puis transmise à diverses mains avant d’appartenir aux ducs de Luynes. Le duché de Choiseul acquit le domaine et fit démolir une partie du château, réemployant les pierres pour Chanteloup. Héritiers et ventes entraînèrent un transfert au duc de Penthièvre, puis, à la Révolution, le domaine fut saisi et vendu comme bien national en 1794. Armand-Joseph Dubernad, avec l’appui d’Henri-Jacques Goüin-Moisant, reconstitua le domaine et entreprit des travaux, repris au XIXe siècle par le baron Angellier qui fit reconstruire le château dans un style néo‑Renaissance. Au XXe siècle le domaine fut acheté par un Anglais en 1938, occupé pendant la guerre, puis utilisé brièvement comme école militaire avant d’être abandonné par ses propriétaires. Les communs, les douves, l’ancienne chapelle et la porte du XVIe siècle avec le parc ont été inscrits aux monuments historiques en mars 1947, et le château fut vendu à la commune en 1959 pour accueillir une maison de retraite. Après plusieurs cessions, le domaine fut acquis en 1991 par les princes de Broglie ; Louis Albert de Broglie y développa dans les années 1990 un laboratoire de la biodiversité incluant une importante collection de tomates. Le parc clos de 55 hectares abrite aujourd’hui des lieux de conservation et de culture de plantes, dont le potager conservatoire de la tomate, le « Dahliacolor », le Capitulaire de Charlemagne et le jardin de Liliana Motta. Créé en 1996, le potager rassemble près de 800 variétés de tomates et est agréé par le Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS). Le « Dahliacolor », dessiné par le paysagiste Louis Benech, présente des parterres de dahlias organisés par massifs de couleurs et une allée pédagogique pour identifier les espèces ; il rassemble 210 variétés. Le parc conserve des essences remarquables — cèdres, séquoias, châtaigniers et chênes — et accueille un parcours pédagogique qui met en valeur une sélection de 45 planches issues de la Maison Deyrolle, réalisées en collaboration avec DPA (Deyrolle pour l’Avenir). Une micro-ferme de 1,4 hectare, créée en 2013 par Louis Albert de Broglie et Maxime de Rostolan pour expérimenter des méthodes de permaculture, a cessé son exploitation en 2020 pour laisser place à un démonstrateur en agroforesterie et à la production de tomates biologiques en lien avec le Conservatoire. Enfin, plusieurs scènes du film La Princesse de Clèves, réalisé sous la direction de Jean Delannoy, furent tournées au domaine en 1961.

Devenir actuel

Le parc du château de la Bourdaisière est un parc clos de 55 hectares, où l'on retrouve notamment le Potager Conservatoire de la Tomate, le Dahliacolor, le Capitulaire de Charlemagne et le jardin de Liliana Motta.

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert toute l'année
  • Période d'ouverture : Horaires, jours et tarifs sur le site du château ci-dessus.