Château de la Bretonnière à Golleville dans la Manche

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de plaisance

Château de la Bretonnière

  • Le Château
  • 50390 Golleville
Château de la Bretonnière
Château de la Bretonnière
Château de la Bretonnière
Château de la Bretonnière
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Château de la Bretonnière
Château de la Bretonnière
Château de la Bretonnière
Château de la Bretonnière
Crédit photo : Xfigpower - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

les façades et les toitures du logis, ainsi que, dans la partie du logis du XVIIIe siècle, l'escalier avec sa cage et les pièces de réception du rez-de-chaussée ; la chapelle en totalité ; le colombier en totalité ; le grand commun en totalité ; la cour d'honneur ; les façades et les toitures des deux pavillons de jardin et de la maison du jardinier ; l'ensemble des murs du domaine ; l'ensemble du système hydraulique ; l'assiette du jardin potager et du jardin d'agrément ; l'allée d'accès et les haies doubles talutées telles qu'elles figurent sur le plan annexé à l'arrêté (cad. C 95, lieudit Le Taillis, 96, lieudit La Croûte, 97, lieudit La Grande Bergerie, 98, lieudit L'Herbage du Bois, 202-203, lieudit Le Château, 204, lieudit L'Etang du Château, 206, lieudit Les Jardins, 207, lieudit Le Château, 222, lieudit La Longue Pièce, 225, lieudit Le Pré du Milieu de l'Aven, 226, lieudit L'Avenue, 227, lieudit Le Buisson de l'Avenue, 228, lieudit La Cour des Buissons, 388-389, lieudit Le Bois, 390, lieudit La Pépinière, 419-420, lieudit Le Grand Herbage du Château, 431, lieudit La Pièce du Moulin, 456, lieudit La Ferme du Château) : inscription par arrêté du 15 mars 2010

Origine et histoire du Château de la Bretonnière

Le château de la Bretonnière se dresse sur la commune de Golleville, dans le Cotentin, à environ un kilomètre au nord‑nord‑ouest de l'église Saint‑Martin, au bout d'une longue avenue le long de la route de Valognes à Saint‑Sauveur‑le‑Vicomte. Domaine de plaisance, il rassemble des éléments des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Au XVIIe siècle, le fief du Mesnil en Golleville comprenait un logis, une chapelle et un grand bâtiment de commun. L'appareillage alterné en damier de briques et de pierres, visible sur certains communs, constitue un exemple relativement rare dans la région. Peu après, un colombier en brique fut élevé contre la chapelle. Au XVIIIe siècle, un nouveau corps de logis fut accolé à l'ancien manoir ; le château adopte alors un plan massé et s'inscrit dans le prolongement d'une grande allée d'accès. René Jourdan, sieur de Launay, fit édifier la demeure de plaisance au XVIIIe siècle. Son fils Bernard‑René Jourdan, marquis de Launay, vendit La Bretonnière en 1777 au marquis de Sainte‑Suzanne, Adolphe‑Charles de Mauconvenant. En 1791, le marquis la revendit en viager à Louis de La Couldre de La Bretonnière, qui décéda en 1809. En 1814, le marquis de Sainte‑Suzanne épousa la veuve de La Couldre et redevint propriétaire jusqu'à sa mort en 1829. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands installèrent un hôpital dans le château ; les Américains y établirent ensuite un garage à ciel ouvert pour leurs véhicules endommagés. En 2018, le château appartenait à Michel Rostand et à son épouse Marie‑Antoinette. Propriété privée, il est ouvert lors des Journées du patrimoine et partiellement inscrit au titre des monuments historiques. Le logis principal du XVIIIe siècle est élevé d'un étage sur un rez‑de‑chaussée surélevé ; sa façade présente un pavillon central avancé avec perron et fronton triangulaire dont le tympan est percé d'un œil‑de‑boeuf. L'aile nord, en bord d'étang, correspond à l'ancien manoir du XVIe siècle, tandis que les communs et la chapelle datent du XVIIe siècle. La grille d'entrée en fer forgé est encadrée à gauche par la chapelle et à droite par des communs — écuries et charretterie — ornés du damier de briques roses et de pierres blanches ; le colombier est accolé à la chapelle. De belles douves en hémicycle ceinturent un jardin d'agrément. Par arrêté du 15 mars 2010 sont inscrits au titre des monuments historiques les façades et les toitures du logis, l'escalier et les pièces de réception du rez‑de‑chaussée dans la partie du XVIIIe siècle, la chapelle, le colombier, le grand commun, la cour d'honneur, les façades et toitures des deux pavillons de jardin et de la maison du jardinier, l'ensemble des murs du domaine et du système hydraulique, ainsi que l'assiette du jardin potager et du jardin d'agrément, l'allée d'accès et les haies doubles talutées.

Devenir actuel

Il accueille des réceptions, des séminaires et des repas festifs (mariages?).

Liens externes