Origine du nom 1454 (≈ 1454)
Convention ordonnant de paver la route royale, donnant le nom « La Calade ».
1632-1653
Construction du château
Construction du château 1632-1653 (≈ 1643)
Période de construction documentée par des actes notariés pour Jérôme Duranti.
1800-1804
Décoration intérieure
Décoration intérieure 1800-1804 (≈ 1802)
Ajout de papiers peints panoramiques produits par la manufacture Dufour.
Fin du XVIIIe siècle
Modifications architecturales
Modifications architecturales Fin du XVIIIe siècle (≈ 1895)
Démolition de deux tours pendant la Révolution.
2011
Inscription monument historique
Inscription monument historique 2011 (≈ 2011)
Inscription du château et des parties subsistantes du parc historique.
2015
Classement monument historique
Classement monument historique 2015 (≈ 2015)
Classement du château au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le château en totalité, ainsi que les façades et toitures de ses deux ailes de communs et les parties subsistantes du parc historique telles qu'elles figurent au plan annexé à l'arrêté (cad. MS 90, lieudit La Calade) : inscription par arrêté du 25 mai 2011
Personnages clés
Jérôme Duranti
Conseiller à la cour des comptes, aides et finances de Provence, commanditaire du château.
Pierre-Antoine Mougin
Peintre ayant réalisé les dessins des papiers peints panoramiques.
Origine et histoire du Château de la Calade
Le château de la Calade est situé à Puyricard, commune d'Aix‑en‑Provence, sur les bords de la Touloubre ; il appartient à un particulier. Sa construction est documentée par des actes notariés datés de 1632 à 1653 et réalisée pour Jérôme Duranti, conseiller à la cour des comptes, aides et finances de Provence. L'architecture adopte un parti plus proche du XVIe siècle que du XVIIe, et la demeure possédait à l'origine quatre tours, dont deux furent démolies pendant la Révolution. Le nom « La Calade » provient d'une convention de 1454 qui ordonnait de calader (paver en galets) la route royale à l'approche d'un pont pour la rendre praticable après les inondations ; ce toponyme servit ensuite à désigner la bastide et la famille De Duranti la Calade. À l'intérieur, le goût maniériste pour le pittoresque s'exprime dans la cage d'escalier par un riche décor de gypseries qui se prolonge dans les pièces d'apparat, s'inspirant des décors des hôtels particuliers d'Aix. Au début du Premier Empire, une série de papiers peints vint enrichir le décor : le salon du premier étage conserve un panoramique dit « les jardins de Bagatelle » ou « jardins anglais », présenté comme le premier exemple de papier peint panoramique en France. Ce panoramique, produit par la manufacture mâconnaise Dufour entre 1800 et 1804, a été réalisé d'après un dessin du peintre Pierre‑Antoine Mougin, lui‑même inspiré par le recueil de Debucourt intitulé "Modes et manières du jour à Paris à la fin du XVIIIe siècle et au commencement du XIXe siècle". Les encadrements d'origine n'ayant pas été conservés, une simple bordure en réduit aujourd'hui la lecture à des tableaux. La grande chambre du premier étage présente un trompe‑l'œil de draperies. La totalité du château et les parties subsistantes du parc historique ont été inscrites au titre des monuments historiques en mai 2011, puis le château lui‑même, sans ses dépendances et son parc restés inscrits, a été classé par arrêté du 20 janvier 2015.