Château de la Chèze (également sur commune de Chiré-en-Montreuil) dans la Vienne

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de la Chèze (également sur commune de Chiré-en-Montreuil)

  • La Chèze
  • 86190 Chiré-en-Montreuil
Propriété privée

Période

XVIIe siècle, 3e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Le château avec les communs et l'orangerie (cad. B 392, 907) : inscription par arrêté du 31 décembre 1985 - Le parc du château en totalité, y compris ses murs de clôture et ses éléments architecturaux décoratifs et utilitaires (fabriques, conciergerie) (cad. Latillé B 390, 392, 396 à 402, 804, 907, 910, 912 ; Chiré-en-Montreuil D 301, 463) : inscription par arrêté du 8 novembre 2005

Origine et histoire du Château de la Chèze

Le château de La Chèze, situé au sommet d'une colline à l'est du bourg, est mentionné dès la fin du XIIIe siècle et la seigneurie est attestée depuis le Moyen Âge. La partie la plus ancienne est d'origine médiévale (XIIIe-XVe), il a été agrandi au XVe et remanié à la Renaissance ; une construction au XVIIe siècle est également évoquée. Le site fut une place-forte protestante, notamment en 1621-1622. Aux XVIIIe siècle, les Portalès le rendirent plus confortable en perçant des fenêtres et en aménageant des cheminées. Sous le Premier Empire, un collège de jésuites s’y installa. D’importants travaux eurent lieu à la fin du XIXe siècle. À l’origine pourvu d’un jardin à la française avec deux terrasses, le parc fut transformé vers 1860 en parc à l’anglaise par un architecte paysagiste parisien, puis agrandi en 1890 ; côté jardin se trouve une pièce d’eau de 1895 alimentée par un bélier hydraulique Bollée. Le château fut incendié le 6 juillet 1944 lors de la bataille du Cheylard et demeura en ruine jusqu’en 1989, date de la création de l’Association pour la sauvegarde du patrimoine boutiérois. Grâce au soutien de la commune et de donateurs, l’association organisa des chantiers de bénévoles internationaux et mena la restauration jusqu’en 2018. Le château est depuis ouvert à la visite en juillet et août. Sur le plan architectural, des éléments défensifs de différentes époques subsistent (archères, archère-canonnière, arquebusières, canonnières) ; le chantier de restauration a par ailleurs réintroduit hourds et bretèches. On y observe des fenêtres à croisée des XVe et XVIe siècles, des fenêtres cintrées du XVIIIe siècle et des cheminées de diverses époques. L’entrée était autrefois défendue par un pont-levis dont la fosse est encore visible.

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