Origine et histoire du Château de la Crouzillière
Le château de la Crouzillière est situé à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) et a été inscrit aux monuments historiques le 6 mars 1947. Au XVe siècle, le fief relevait du Plessis-lèz-Tours, puis, plus tard, du château de Tours. Le logis seigneurial a été en partie démoli en 1838. Des vestiges subsistent : deux tours aux orientations nord et sud-ouest, ainsi qu'une tour qui se dressait au nord-est ; au rez-de-chaussée de la tour nord se trouvait un petit oratoire dont il reste des traces de peinture. Le pigeonnier, une grosse tour cylindrique encore visible en 1949, a aujourd'hui disparu. Le parc a été loti en 1974. Les seigneurs se sont succédé parmi plusieurs familles et personnalités, notamment Jacques de Beaujeu-Amplepuis (conseiller et chambellan du roi et bailli de Sens, par sa femme Jacqueline Jouvenel des Ursins), Jean Jalon, Jean Galocheau le jeune (maire de Tours), Jacques de Beaune (baron de Semblançay, maire de Tours), Antoine Burgensis, Louis Burgensis (conseiller et premier médecin du roi), André de Hacqueville, Jacques de Larçay, François de la Touche (chevalier de l'ordre du roi), Jacques Poitras, Jacques Gaultier de Brûlon (trésorier de France, maire de Tours) et son fils Jacques Gaultier de Brûlon (trésorier de France), puis César Cottereau (maire de Tours), Charles Peguineau (lieutenant particulier au siège présidial), Gabriel de Razilly de Launay (lieutenant-général au gouvernement de Touraine), Perrine Gaultier de Brûlon (veuve de Claude de Launay-Razilly, chef d'escadre), Gabriel de Razilly (chevalier de Malte, lieutenant pour le roi en Touraine, sous-gouverneur des enfants de France), Jean André, Laurent d'Allard (commissaire et lieutenant provincial de l'artillerie, chevalier de Saint-Louis, époux de Marie-Charlotte de Rostaing), Marc-Antoine-Laurent d'Allard (capitaine au régiment de Limousin) et Martin Lambron (contrôleur-général des turcies et levées).