Période
4e quart XVe siècle, 1er quart XVIe siècle, XIXe siècle
Patrimoine classé
Les façades (dont la loggia du pignon sud) et les toitures du château ; l'ensemble des pièces d'apparat du rez-de-chaussée : dans l'aile ouest, le vestibule de la fin du XIXe siècle et la cuisine du milieu du XIXe siècle, dans l'aile est (sur Erdre) , la salle à manger, le "grand salon", le "salon", le "billard" (selon les appellations de la fin du XIXe siècle) ; la chapelle (aile ouest) ; le pigeonnier (fin XIXe siècle) ; la porterie et la grille de clôture qui l'accompagne (cad. AO 8, 9) : inscription par arrêté du 17 décembre 2001
Origine et histoire
Le château de la Gascherie est un important logis seigneurial de la fin du XVe siècle, situé à La Chapelle-sur-Erdre, sur les bords de l'Erdre, dans le département de la Loire-Atlantique. Il a fait l'objet d'une restauration importante à la fin du XIXe siècle, menée par l'architecte Jules de la Morandière et le paysagiste Dominique Noisette. Son premier propriétaire fut Arthur L'Epervier, chambellan du duc de Bretagne en 1487, capitaine de Nantes de 1488 à 1489 et Grand veneur de Bretagne de 1488 à 1508. En 1437, la reine de Navarre s'y rendit. Le château a été reconstruit au XVe siècle par Pierre Landais. Il est notamment le lieu de naissance de François de La Noue (1531-1591), dit La Noue Bras de Fer, capitaine huguenot et philosophe. Au début du XVIIe siècle, Louis Charette de la Colinière l'acquit ; il appartint ensuite à son petit-fils Louis Charette, également maire de Nantes, dont le petit-fils obtint l'érection de La Gascherie en marquisat en 1775. Le château fut vendu comme bien national en 1796. En 1824, Julien Poydras de Lalande l'acheta et sa famille le conserva jusqu'en 1935. Il passa par la suite à la famille Savelli : Dominique Savelli puis Horace Savelli furent maires de La Chapelle-sur-Erdre. Le monument a été inscrit au titre des monuments historiques en 2001. Parmi ses éléments remarquables figurent les fenêtres, une porte néogothique et son décor, la conciergerie et un calvaire. Le château a également été représenté par Félix Benoist.