Château de la Guerrière à Couzon-au-Mont-d'Or dans le Rhône

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de plaisance

Château de la Guerrière

  • 44 Rue Rochon
  • 69270 Couzon-au-Mont-d'Or
Château de la Guerrière
Château de la Guerrière
Château de la Guerrière
Château de la Guerrière
Château de la Guerrière
Château de la Guerrière
Château de la Guerrière
Château de la Guerrière
Château de la Guerrière
Château de la Guerrière
Château de la Guerrière
Crédit photo : Dominique Robert - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

4e quart XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Château ; ensemble des jardins clos, y compris les deux portails, les murs de clôture, l'allée cavalière, la terrasse et ses tours de soutènement, les escaliers, l'orangerie, la cour du vivier avec sa fontaine, l'ensemble de la " Combe ", les bâtiments de la ferme (cad. D 37, 39, 258, lieudit Rue Rochon, 38, 40, 45, 107, 108, 324, 325, lieudit Le Rochon, 267, lieudit Rue Valesque) : classement par arrêté du 4 mai 1998

Origine et histoire du Château de la Guerrière

Le domaine de la Guerrière, situé à Couzon‑au‑Mont‑d'Or, est un château privé remarquable pour la qualité de ses décors intérieurs et l'ordonnancement de ses jardins clos en terrasses. La tradition attribue sa construction à la famille Du Soleil, sans doute à la fin du XVIIe siècle; toutefois la propriété apparaît dans des actes antérieurs : Jean Terrasse la vend en 1640 à J. J. Chomey. D'abord modeste possession des Buatier alliés aux Guerrier, elle s'agrandit au XVIIIe siècle après une vingtaine d'acquisitions par des familles de la bourgeoisie lyonnaise, prenant l'aspect d'une villa à l'italienne. Le plan comprend deux bâtiments principaux disposés en angle droit, dont l'un est prolongé par une chapelle. Le grand salon conserve des peintures murales à la détrempe, quatre panneaux représentant des paysages et des architectures, et, dans un vaste salon, trois panneaux peints retracent le mariage de Reine du Soleil et Jean‑Baptiste Constant ; ces compositions sont parfois attribuées à Nicolas Servandoni, sans qu'aucun document n'en atteste la paternité. Le petit salon et la chambre du chanoine sont ornés de boiseries du XVIIIe siècle, la chapelle et le petit escalier présentent des gypseries, et la bibliothèque abrite de belles boiseries provenant de la Charité à Lyon, installées en 1930. La propriété a successivement appartenu, par transmission et acquisitions, aux familles Chomey, Gayot, Du Soleil, Constant, Valesque, Durand, Fayard de Mille, Olphe‑Galliard, Bizot, Bouexic de Pignieux et Sarton du Jonchay. Le domaine est classé au titre des monuments historiques depuis le 5 juin 1998. Il s'agit d'une propriété privée qui ne se visite pas. Les archives du domaine sont en partie conservées aux Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon sous la cote 280 J.

Liens externes