Château de la Guyonnière à Beaulieu-sous-Parthenay dans les Deux-Sèvres

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de la Guyonnière

  • D142
  • 79420 Beaulieu-sous-Parthenay
Château de la Guyonnière
Château de la Guyonnière
Crédit photo : Zewan - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIVe siècle, XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Château, y compris les cheminées et les douves (cad. A 30, 31) : inscription par arrêté du 4 mars 1986

Origine et histoire du Château de la Guyonnière

Le château de la Guyonnière se situe à Beaulieu-sous-Parthenay, dans les Deux-Sèvres. Il forme un quadrilatère cantonné de quatre tours et entouré de douves profondes. La façade nord abrite le logis seigneurial, la façade ouest un long bâtiment qui accueillait les communs, et les deux autres côtés sont des murs d'enceinte percés de nombreuses meurtrières. L'accès à la cour se fait par un pont à deux arches sur lequel s'appuyait autrefois un pont-levis. L'entrée comporte un porche en plein cintre flanqué d'une poterne et surmonté des logements pour les bras du pont-levis, le tout couronné par une bretèche défensive. Une autre poterne, sur la façade opposée, était également défendue par un pont-levis. L'une des tours d'angle est couverte d'une voûte hémisphérique sur laquelle s'élève un pigeonnier de 800 bouliers de calcaire. Les tours et l'enceinte, avec leur grand nombre de meurtrières, conservent un système de défense qui confère au château un caractère très médiéval. Datant du XIVe siècle, le château a subi des remaniements aux XVe et XVIe siècles mais a gardé une allure féodale marquée. Le château, ses douves et ses cheminées ont été inscrits au titre des monuments historiques le 4 mars 1986.

Le parc et les jardins forment une île accessible par un petit pont-levis piéton et protégée par des fossés alimentés par des sources. Créé en 1987 par le paysagiste Alain Richet sur une surface d'un hectare et conçu dans l'esprit médiéval, le jardin est divisé en neuf clos qui occupent l'emplacement de l'ouche du XIVe siècle. Ces clos présentent un assortiment de fruits, fleurs, plantes potagères, plantes mellifères, médicinales et aromatiques, petits fruits, rosiers anciens, arbustes et arbres fruitiers. Parmi eux figurent un clos des abeilles doté de quatre ruches refaites à l'ancienne (sans hausses) d'après une enluminure du XVe siècle et de plantes mellifères, un clos des fêtes ou paradis avec bassin, banquette couverte d'aspérule, violette et serpolet autour d'un vieux poirier et une estrade végétale destinée aux spectacles, ainsi qu'un clos des petits fruits, deux clos d'arbustes de collection et un clos des papillons. Trois clos sont consacrés aux plantes médiévales à usages variés : le clos des véroniques avec tanaisies, pimprenelles, euphorbes et brizes, le clos du saule avec pivoines, acanthes, muguets, bourraches et iris, et le clos des choux ou des poisons selon la saison avec crambes, calaments, aconits, centaurées, ancolies, anthémis et camomilles. Les clos sont reliés par deux tonnelles en bois tordus recouvertes de vignes et de rosiers. Le jardin est labellisé "Jardin remarquable" depuis 2004.

Il est ouvert du 1er juin au 13 juillet et du 20 août au 30 septembre ; durant ces périodes, les matinées du lundi au jeudi sont réservées aux groupes, et l'accueil des visiteurs individuels a lieu le jeudi midi ainsi que le vendredi, samedi et dimanche avec des visites accompagnées gratuites de 10h à 12h et de 13h30 à 17h30. Des visites guidées sont possibles toute l'année sur rendez-vous et, en été, des musiciens, conteurs et acteurs se produisent dans le clos des fêtes.

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