Château de la Haute-Guerche à Saint-Aubin-de-Luigné en Maine-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château de la Haute-Guerche

  • La Guerche
  • 49190 Saint-Aubin-de-Luigné
Château de la Haute-Guerche
Château de la Haute-Guerche
Château de la Haute-Guerche
Château de la Haute-Guerche
Château de la Haute-Guerche
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Château de la Haute-Guerche
Château de la Haute-Guerche
Château de la Haute-Guerche
Château de la Haute-Guerche
Château de la Haute-Guerche
Château de la Haute-Guerche
Crédit photo : Kormin - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIIe siècle, XIVe siècle, XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures de la chapelle et de l'ancien grenier d'abondance, ainsi que les ruines du château (cad. EI 15 à 18, 21) : inscription par arrêté du 18 mai 1971

Origine et histoire du Château de la Haute-Guerche

Le château de la Haute-Guerche est une forteresse médiévale en ruines, située à Saint-Aubin-de-Luigné, dans le Maine-et-Loire. Le site pourrait avoir été à l’origine une motte féodale, mais il est attesté dès le XIIIe siècle par la construction d’un bastion carré de 40 mètres de côté. Au XVe siècle, la seigneurie passa de la famille de Savonnière aux seigneurs de la Jumellière, qui édifièrent la majeure partie de la forteresse. En 1793, le château fut incendié par les colonnes infernales sur ordre du maire de Chalonnes ; quatre années plus tard il fut vendu comme bien national, puis utilisé comme carrière de pierres et transformé en ferme. La restauration de la chapelle lui valut le premier prix de Chefs-d'œuvre en péril en 1970, et le site a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 18 mai 1971.

L’ensemble comprend une haute-cour et une basse-cour ; l’ouvrage présente un plan pentagonal et des dimensions de 12 mètres de large sur 18 mètres de profondeur. Le logis résidentiel se situe dans la haute-cour ; une tour d’escalier dessert les étages des deux ailes d’habitation où se trouvent une série de fenêtres orientées vers le Layon avec leurs coussièges, ainsi que des latrines et des cheminées. La haute-cour était défendue par quatre tours, dont deux subsistent.

Les courtines extérieures étaient percées de canonnières formant un boulevard d’artillerie, renforcé par une caponnière. Un chemin de ronde dessert trois échauguettes en brique au caractère plus ostentatoire que défensif, tandis que le reste de l’édifice est bâti en moellons de schiste. Les fouilles archéologiques ont mis au jour des fours à usage domestique. On peut encore distinguer l’entrée du château, une tour, la chapelle et des vues intérieures des cours.

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