Château de la Houssaye à Quessoy en Côtes-d'Armor

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Classique

Château de la Houssaye

  • Le Carpont
  • 22120 Quessoy
Château de la Houssaye
Château de la Houssaye
Château de la Houssaye
Château de la Houssaye
Château de la Houssaye
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Château de la Houssaye
Château de la Houssaye
Château de la Houssaye
Château de la Houssaye
Crédit photo : Crepi22 - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

milieu XVIIIe siècle

Patrimoine classé

En totalité, le colombier du château (cad. A 1123) : classement par arrêté du 13 octobre 1982 ; Le château de la Houssaye, à savoir le logis en totalité, la chapelle en totalité, le bâtiment des dépendances incluant les vestiges de l'ancien manoir en totalité, l'ancien moulin en totalité, les cours, jardins et parc pour leurs sols d'assiette et dispositions architecturées (murs, portails, terrasses, fossés, escaliers, saut-de-loup, allées, etc.), figurant au cadastre, section A parcelles n° 1121, 1122, 1124 (sauf abri de jardin), 1125, 1126, 1127, 1128, 1129 (sauf bâtiments récents situés au nord-ouest), 1130, 1856, et section ZA parcelle n° 143 (perspective plantée d’arbres et ancien moulin) et figuré sur le plan annexé à l'arrêté : inscription par arrêté du 30 janvier 2020

Origine et histoire du Château de la Houssaye

Le château de la Houssaye, situé à Quessoy dans les Côtes-d'Armor, est un logis édifié vers 1750 à l'initiative de Jean-Baptiste Le Vicomte, président à mortier du Parlement de Bretagne, la construction étant attribuée au Commandeur de Brilhac, prêtre et architecte amateur s'inspirant de Jacques V Gabriel. Le pavillon central portait autrefois les armes de la famille Le Vicomte, martelées en 1791 lors de la Révolution. Le colombier, la chapelle et l'ancien manoir, aujourd'hui réutilisé comme bâtiment agricole, témoignent de l'existence d'un château antérieur. À l'intérieur, deux salons conservent un décor de boiseries ; la salle à manger est ornée de lambris à moulures courbes et d'une cheminée en bois. Le domaine s'organise dans un parc recomposé au début du XXe siècle, comprenant une perspective, un jardin à la française, un potager et un ancien verger. Le colombier a fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 15 juin 1964, puis d'un classement par arrêté du 13 octobre 1982. La protection a été étendue le 22 mars 2002 aux façades et toitures du logis ainsi qu'aux deux salons du rez-de-chaussée avec leur décor, et complétée par une inscription portant sur d'autres bâtiments par arrêté du 20 janvier 2020. Ces éléments témoignent de l'histoire architecturale et paysagère du domaine.

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