Nouveaux propriétaires 1448 (≈ 1448)
Jehan Cheval et ses descendants deviennent propriétaires du manoir.
XIVe siècle
Premier détenteur connu
Premier détenteur connu XIVe siècle (≈ 1450)
Guillaume Penet, écuyer, est le premier détenteur connu du manoir.
1ère moitié XVIIe siècle
Reconstruction du château
Reconstruction du château 1ère moitié XVIIe siècle (≈ 1750)
La demeure est rajeunie avec deux corps de logis en pavillon disposés en équerre.
1756-1811
Démolition partielle
Démolition partielle 1756-1811 (≈ 1784)
L'un des corps de logis est démoli durant cette période.
2006
Protection monument historique
Protection monument historique 2006 (≈ 2006)
Le château est partiellement inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les façades et les toitures, la plate-forme, les douves (cad. AR 89, 90) : inscription par arrêté du 27 juillet 2006
Personnages clés
Guillaume Penet
Écuyer et premier détenteur connu du manoir au XIVe siècle.
Jehan Cheval
Propriétaire du manoir à partir de 1448, avec ses descendants jusqu'au milieu du XVIe siècle.
Origine et histoire du Château de la Motte d'Anjoin
Le château de la Motte d'Anjoin se trouve sur la commune d'Anjouin, dans le département de l'Indre (région Centre-Val de Loire). Jusqu'en 1596, les aveux décrivent un manoir entouré de fossés, franchis par un pont-levis, et défendu par des tours ; son enceinte renfermait plusieurs bâtiments, et hors des fossés s'étendaient deux jardins clos, une métairie et un étang proche de la basse-cour. Le fief dépendait de la seigneurie de Graçay et relevait des chanoines de la Sainte-Chapelle ; le premier détenteur connu est Guillaume Penet, écuyer, au XIVe siècle, puis, à partir de 1448, Jehan Cheval et ses descendants jusqu'au milieu du XVIe siècle. La description de 1675 montre que la demeure avait été rajeunie, sans doute par reconstruction : la nouvelle maison seigneuriale comprenait deux corps de logis en pavillon disposés en équerre, l'un couvert d'ardoise et apparemment neuf, l'autre en tuile appartenant à l'édifice antérieur, ce dernier ayant été démoli entre 1756 et 1811. Le bâtiment actuel se présente comme un corps de logis rectangulaire de trois niveaux, installé au fond d'une petite cour sur un terre-plein quadrangulaire et protégé par un mur percé d'un portail ; demeure et courtine sont entourées de douves d'eau vive. L'étage noble est desservi par un escalier extérieur en fer-à-cheval à une volée ; la porte d'entrée est encadrée de pilastres soutenant un entablement à corniche à denticules. L'édifice est couvert d'un toit en ardoises à deux versants et croupes et conserve des façades marquées par un goût pour la dissymétrie. Le château est partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 27 juillet 2006, protégeant notamment les façades et toitures, la plate-forme et les douves. Voir aussi Anjouin, la liste des châteaux de l'Indre et la liste des monuments historiques de l'Indre ; ressources en ligne utiles : la base Mérimée, le portail des châteaux de France, le portail des monuments historiques et le portail de l'Indre.