Acquisition des terres 1714 (≈ 1714)
Les terres agricoles du domaine sont acquises par la famille Pichon.
1723-1728
Construction du château
Construction du château 1723-1728 (≈ 1726)
Période de construction du château et des jardins.
1751
Achèvement des écuries
Achèvement des écuries 1751 (≈ 1751)
Les écuries du domaine sont terminées.
2001
Inscription monument historique
Inscription monument historique 2001 (≈ 2001)
Le château est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
L'ensemble du château en totalité, bâti et non bâti, tel qu'il est délimité par sa clôture d'origine, ainsi que la glacière (cad. B 823) située à l'extérieur, constitué par les parcelles B 824 à 832 et 841 en totalité, et par une partie de la parcelle B 822 : inscription par arrêté du 28 décembre 2001
Personnages clés
Famille Pichon
Famille ayant acquis le domaine et fait reconstruire le château.
Famille de la Rivoire de la Tourette
Ancienne famille propriétaire du château au XIIIe siècle.
Origine et histoire du Château de la Rivoire
Le château de la Rivoire est situé à Vanosc, en Ardèche. Le domaine tel qu'il existe aujourd'hui résulte d'une création du début du XVIIIe siècle, conçue dès l'origine comme une résidence de plaisance au cœur d'une exploitation agricole. Les terres agricoles ont été acquises en 1714 ; les jardins et le château ont été réalisés entre 1723 et 1728 ; des lambris et quelques cheminées ont été repris et les écuries achevées en 1751. Un ancien château du XIIIe siècle avait été vendu au début du XVIIIe siècle par la famille de la Rivoire de la Tourette à la famille Pichon, qui prit ensuite le nom de Pichon de la Rivoire et fit reconstruire l'édifice peu après son acquisition. Le domaine a conservé l'intégralité de ses parties constituantes : le château est implanté sur une vaste terrasse qui abrite une orangerie, un verger et la maison du jardinier. Au nord, la terrasse est bordée d'une pièce d'eau allongée et, vers l'ouest, elle se prolonge par la cour des communs. L'ensemble est entièrement clos de murs ; un colombier occupe l'angle sud-est et l'accès se fait depuis l'est par un portail monumental. L'architecture s'inspire des bastides aixoises et des folies d'Île-de-France. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 2001.