Château de La Roche-en-Brenil en Côte-d'or

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château Médiéval et Renaissance

Château de La Roche-en-Brenil

  • Le Bourg
  • 21530 La Roche-en-Brenil
Crédit photo : Viviane de Montalembert - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

2e moitié XVIe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures du château ; escalier, deux grands salons, salle à manger, bibliothèque au premier étage ; chapelle ; façades et toitures des communs et du colombier ; douves ; deux ponts dormants ; portail d'entrée (cad. K 6, 15 à 21) : inscription par arrêté du 10 mars 1992

Origine et histoire du Château de La Roche-en-Brenil

Le château de La Roche, situé à La Roche-en-Brenil (Côte-d'Or), se trouve à 403 m d'altitude, à un kilomètre de l'église et à 500 mètres au nord du bourg sur un coteau en pente douce. Propriété privée, il offre toutefois au public les allées de son parc. Bâti au XIIe siècle et cité en 1210, il a longtemps tenu le rôle de forteresse, succédant à une tour de défense plus ancienne située au nord‑est, en contrebas du parc. Il se composait d'un logis principal et de quatre tours reliées par d'épaisses murailles, protégées par des douves, et l'on y accédait par un pont‑levis à l'entrée nord de la cour, près du donjon. Au XVIe siècle, les besoins de défense ayant disparu, le château est transformé en résidence d'agrément : la tour nord et une partie des murs sont abattues pour ouvrir la vue sur l'Auxois, les façades sont percées de larges fenêtres, un sacellum est accolé à la façade principale et de nouveaux bâtiments, moins solennels, sont édifiés à l'ouest en appui sur le mur d'enceinte ; le pont dormant à l'arrière date de cette époque. En 1716, le château est cédé à Guy Sallier, doyen du Grand Conseil, qui fait abattre la tour nord et les courtines nord et ouest pour aménager un bâtiment contre la courtine sud desservi par une tourelle d'escalier. En 1774, Claude Courtépée indique que le château aurait été bâti vers 1600 et signale, plus bas, les vestiges d'une maison forte détruite pendant les guerres de religion. En 1841, Charles de Montalembert rachète le château à des marchands qui prévoyaient sa démolition, le restaure et crée le parc à l'anglaise ; il appartient toujours à un de ses descendants. Le château est partiellement inscrit à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 10 mars 1992. Le site est entouré de douves en eau ; au‑delà se trouvent d'importants communs et un pigeonnier rond. Les fossés sont franchis à l'est par une passerelle et à l'ouest par un pont dormant et un pont‑levis du XVIIe siècle, avec porte cochère et porte piétonne. Le côté est de la plate‑forme rectangulaire est occupé par un corps de logis de 1600 dont les angles orientaux sont pourvus de tours rondes ; au sud et dans l'angle sud‑ouest s'appuie un corps de logis du XVIIIe siècle, couvert d'un toit en mansarde. L'élément le plus ancien est la tour rectangulaire de l'angle sud‑ouest : son sommet a été refait au XIXe siècle, tandis que le reste semble dater du XIVe siècle ; sur les autres côtés, la plate‑forme est bordée par l'ancien mur de courtine arasé à hauteur d'appui. Sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques les façades et toitures du château, l'escalier, les deux grands salons, la salle à manger, la bibliothèque du premier étage, la chapelle, les façades et toitures des communs et du colombier, les douves, les deux ponts dormants et le portail d'entrée. En octobre 1976, le château a accueilli une vente nationale de poneys de race Halfinger, originaire du Tyrol.

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