Château de la Roche-Jagu à Ploëzal en Côtes-d'Armor

Patrimoine classé Label Jardin remarquable Demeure seigneuriale Château Médiéval et Renaissance

Château de la Roche-Jagu

  • D787 
  • 22260 Ploëzal
Château de la Roche-Jagu
Château de la Roche-Jagu
Château de la Roche-Jagu
Château de la Roche-Jagu
Château de la Roche-Jagu
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Château de la Roche-Jagu
Château de la Roche-Jagu
Crédit photo : Barbetorte - Sous licence Creative Commons
Propriété du département

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1900
2000
XVe siècle
Construction initiale
1930
Classement historique
1968
Restauration majeure
1969
Inscription supplémentaire
2005
Label Jardin remarquable
2017
Label EcoJardin
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Château : classement par arrêté du 25 juin 1930 ; Portail d'entrée, pavillons qui encadrent ce portail (à l'exception de la partie moderne) , mur d'enceinte (cad. D 578) : classement par arrêté du 27 janvier 1969

Personnages clés

Roland Péan Chevalier banneret et seigneur de la Roche-Jagu, mort après 1451.
Pierre Péan Fils de Roland Péan, mort à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488.
Françoise Péan Dame de La Roche-Jagu et vicomtesse de Tronquidi, épouse de Guillaume d'Acigné.
Guillaume d'Acigné Époux de Françoise Péan, seigneur du lieu.
Jacques d'Acigné Fils de Guillaume d'Acigné et Françoise Péan, seigneur du lieu.
Louis d'Acigné Petit-fils de Guillaume d'Acigné et Françoise Péan, seigneur du lieu.
Maréchal de Richelieu Vendit le château à Mme Le Gonidec de Tressan en 1773.
Bertrand Paulet Architecte-paysagiste ayant conçu les jardins contemporains.

Origine et histoire du Château de la Roche-Jagu

Le château de la Roche-Jagu, situé à Ploëzal (Côtes-d'Armor, Bretagne), est une maison-forte présentant plusieurs phases de construction, principalement de la fin du Moyen Âge. Il se compose d'un unique corps de bâtiment en profondeur dont la façade sur le Trieux a été conçue pour la défense, avec chemin de ronde et mâchicoulis. Perché au sommet de la rive gauche abrupte du fleuve, il offre un point de vue sur l'estuaire que ses occupants étaient chargés de surveiller. La partie basse, côté entrée, a conservé son caractère primitif : la porte, la niche qui la surmonte et les fenêtres à meneaux n'ont pas été modifiées. En revanche, le second étage, placé en retrait, et la toiture ont été largement remaniés. Des traces attestent par ailleurs l'existence d'une galerie ou coursière en bois en encorbellement destinée à desservir les pièces du second étage. À l'intérieur, seule la cuisine est conservée en état ; à l'étage, la salle présente sur le mur gouttereau une grande cheminée du début du XVe siècle à piédroits à colonnettes. Construite au XVe siècle et restaurée en 1968, la Roche-Jagu a été classée monument historique le 25 juin 1930 ; son mur d'enceinte, son portail et les pavillons encadrants ont été inscrits le 27 janvier 1969. Roland Péan, mort après 1451, fut chevalier banneret et seigneur de la Roche-Jagu ; son fils Pierre Péan mourut le 24 juillet 1488 à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier. La fille de Pierre, Françoise Péan (1472-1555), dame de La Roche-Jagu et vicomtesse de Tronquidi, épousa le 13 mars 1494 Guillaume d'Acigné ; leur fils Jacques puis leur petit-fils Louis d'Acigné furent ensuite seigneurs du lieu. En 1773, le maréchal de Richelieu vendit le château à Mme Le Gonidec de Tressan. Propriété du département depuis 1958 à la suite du legs du vicomte Gaëtan d'Ales à l'État, la Roche-Jagu est aujourd'hui administrée par le Conseil départemental des Côtes-d'Armor en tant que Domaine départemental. Le site accueille visites, expositions temporaires, spectacles et concerts ; le château, dépourvu de mobilier, abrite chaque année une exposition, comme celle consacrée au lin durant l'été 2006. Les jardins sont en accès libre ; des visites guidées et des ateliers « nature » y sont organisés. Pensés par l'architecte-paysagiste Bertrand Paulet, ces jardins contemporains d'inspiration médiévale comprennent un potager, un jardin de plantes médicinales, un bouquetier et une palmeraie, et ont reçu le label Jardin remarquable en 2005 puis EcoJardin en 2017. Le domaine s'étend sur un parc de 64 hectares organisé autour d'un chêne tricentenaire abattu en 2009 et ponctué d'un promontoire offrant une vue sur l'estuaire du Trieux. Il associe un espace forestier, des jardins médiévaux recréés, un ensemble de 350 variétés de camélias et diverses plantes d'ornement. Des sculptures en fer forgé de Marc Didou jalonnent les allées menant au promontoire, et une œuvre de Béatrice Coron, Voyage Intérieur, est installée dans le jardin seigneurial. La tempête de 1987 dévasta le parc ; Bertrand Paulet a ensuite conduit la restauration des plantations. En janvier 2017, le parc a été labellisé Écojardin en reconnaissance de sa gestion écologique et de son respect de la biodiversité. Sur le site et dans son inventaire visuel figurent notamment le château lui-même, des détails de tour, une tourelle, la façade, les jardins et la palmeraie.

Liens externes