Château de la Roquette (ou Viviourès) à Rouet dans l'Hérault

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château de la Roquette (ou Viviourès)

  • D1
  • 34380 Rouet
Château de la Roquette
Château de la Roquette ou Viviourès
Château de la Roquette ou Viviourès
Château de la Roquette ou Viviourès
Château de la Roquette ou Viviourès
Château de la Roquette ou Viviourès
Crédit photo : LaurentRG - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

Moyen Age

Patrimoine classé

Le château de la Roquette (ou Viviourès), en totalité, comprenant l'ensemble des structures en élévation, sols et sous-sols, situés sur les parcelles cadastrées n° 189, 190 de la section B à Rouet et n° 236, 404 de la section D à Valflaunès, tel que délimité en rouge sur le plan annexé : inscription par arrêté du 3 juin 2025

Origine et histoire du Château de la Roquette

Le château de la Roquette, aujourd’hui aussi appelé château de Viviourès, se dresse sur le territoire de la commune de Rouet, au nord de Montpellier dans l’Hérault. Ses ruines occupent une crête à l'ouest de la Montagne d'Hortus, entre 225 et 300 mètres d'altitude, en face de l'arête orientale du Pic Saint-Loup et de la forteresse de Montferrand. La première mention connue du lieu remonte au XIIe siècle sous le nom de Castrum de Rocheta ; il appartenait alors au comte de Melgueil (Mauguio) et servait à la fois de place forte et d'habitation. Propriété de la famille Lautrec au XVIe siècle, il fut progressivement abandonné et réduit à l'état de ruines. En 1689, il était décrit comme un « vueix chasteau ruyné et inhabitable » et perdit quelque peu son nom au profit du mas voisin de Bévieures, l’un de ses anciens fiefs. L’appellation château de Viviourès proviendrait d’une famille dite Bevieures, qui occupa un mas à côté de la forteresse jusqu’au XVIIIe siècle ; ce nom dériverait de l’occitan « bien viure » signifiant « lieu où il fait bon vivre ». En 1841, les ruines furent vendues par le comte de Vogüé à un maçon de Saint-Martin-de-Londres ; le comte fit déposer les armes des Roquefeuil-Fay-Péraut de la porte du rempart pour les replacer sur un mur de son château du Cros, où elles se trouvent encore. La Société archéologique de Montpellier récupéra la seconde porte intacte et la remonta dans la cour de l'hôtel de Varennes, où elle demeure. Les restes du château sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 1940. Les vestiges offrent aujourd’hui des vues remarquables sur le Pic Saint-Loup et permettent d’observer l’architecture défensive et l’intérieur du vieux château depuis différents points de vue.

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