Construction initiale Fin du XVe siècle (≈ 1595)
Édification du corps de logis et de la tour d'escalier.
XVIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XVIe siècle (≈ 1650)
Édification des parties les plus anciennes du logis rectangulaire.
1657
Porte d'entrée datée
Porte d'entrée datée 1657 (≈ 1657)
Date inscrite sur le panneau sommant la porte d'entrée.
XVIIe siècle
Rénovations intérieures
Rénovations intérieures XVIIe siècle (≈ 1750)
Ajout de la cheminée en bois et remaniements des toitures.
1801
Agrandissement du logis
Agrandissement du logis 1801 (≈ 1801)
Adjonction d'un corps de bâtiment au nord du logis.
XVIIIe siècle
Aménagements extérieurs
Aménagements extérieurs XVIIIe siècle (≈ 1850)
Ajout d'une galerie extérieure et construction d'une grange-étable.
1962
Inscription partielle
Inscription partielle 1962 (≈ 1962)
Inscription partielle au titre des monuments historiques.
1965
Inscription complète
Inscription complète 1965 (≈ 1965)
Inscription des façades et toitures au titre des monuments historiques.
Années 1980
Restauration moderne
Restauration moderne Années 1980 (≈ 1980)
Travaux de restauration et remplacement des huisseries en 1996.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures (cad. AH 203) : inscription par arrêté du 30 mars 1965
Origine et histoire du Château de la Rue à Ligneyrac
Le château de la Rue se situe sur la commune de Ligneyrac, dans le sud du département de la Corrèze en Nouvelle-Aquitaine; implanté sur une hauteur, il se trouve au sud-est du village des Rosiers et domine d'environ cinquante mètres un vallon de la commune voisine de Saillac. Propriété privée, il comprend un logis rectangulaire dont les parties les plus anciennes remontent aux XVIe et XVIIe siècles; la date de 1657 est inscrite sur le panneau sommant la porte d'entrée. Le corps de logis présente aux angles des échauguettes de plan carré. La façade ouest s'ouvre par une porte encadrée de bossages disposés en trois rangées de chaque côté des piédroits, le linteau étant surmonté du panneau daté. L'étage supérieur de la façade est est en retrait et s'ouvre sur une galerie dont le parapet en encorbellement est soutenu par des poteaux en bois et limité par des échauguettes. Au XVIIIe siècle, une galerie extérieure a été aménagée au premier étage de la façade postérieure est et une grange-étable a été construite près du logis. En 1801, le logis a été agrandi au nord par l'adjonction d'un corps de bâtiment, qui masque en partie la façade nord. Durant la première moitié du XIXe siècle, la grange-étable fut remaniée et un fournil édifié en face du logis. À la suite d'une inscription partielle au titre des monuments historiques en 1962, la toiture a été surélevée et la couverture refaite; le château a également fait l'objet d'une inscription pour ses façades et toitures le 30 mars 1965. Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, le logis a été entièrement restauré; la porte de style Louis XIII a été refaite, tandis que les bossages d'origine ont été conservés. L'ensemble témoigne d'une architecture régionale traditionnelle, marquée par l'association du corps de logis rectangulaire, des échauguettes et des galeries extérieures.