Château de la Tour d'Oyré

Crédit photo : PofDaf - Sous licence Creative Commons

Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Moyen Âge central

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1200

1300

1400

1500

…

1800

1900

2000

1180

Construction initiale

1262

Cession à l'évêché

1447

Vente à Charles d'Anjou

XIXe siècle

Réaménagements intérieurs

16 décembre 1987

Inscription monument historique

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et toitures, y compris le salon avec son décor peint du XIXe siècle (cad. AC 110) : inscription par arrêté du 16 décembre 1987

Personnages clés


Raoul de Faye-la-Vineuse	Commanditaire de la construction du château vers 1180.
Guillaume de Riveau	Propriétaire du château au XIIe siècle.
Hugues de Châteauroux	Évêque de Poitiers et acquéreur du château en 1262.
Guillaume Gouge de Charpaignes	Vendeur du château à Charles d'Anjou en 1447.
Charles d'Anjou	Acquéreur du château en 1447.

Origine et histoire du Château de la Tour d'Oyré

Le château de la Tour d'Oyré est situé à l'entrée d'Availles‑en‑Châtellerault (Vienne), le long de la D132, à quelques minutes du bourg. Il aurait été bâti vers 1180 à la demande de Raoul de Faye‑la‑Vineuse, oncle d'Aliénor d'Aquitaine. Propriété de Guillaume de Riveau au XIIe siècle, il fut cédé le 6 mars 1262 à Hugues de Châteauroux, évêque de Poitiers, et servit ensuite de maison de campagne pour l'évêché. Le 21 mai 1447, Guillaume Gouge de Charpaignes le vendit à Charles d'Anjou, échangeant le château contre d'autres terres dont des propriétés de la seigneurie de Thuré et le château d'Harcourt à Chauvigny. L'édifice a été morcelé pendant la Révolution. Inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 16 décembre 1987, il s'inscrit dans un vaste parc. Le corps de logis, de plan rectangulaire et couvert de pignons, est cantonné de tours de plan carré pourvues d'un chemin de ronde ; les baies sont rectangulaires et pourvues de meneaux et de traverses. L'intérieur porte l'empreinte des réaménagements du XIXe siècle. À l'écart du château, une grange pourrait correspondre à un bâtiment ancien.