Château de la Verrerie au Creusot au Creusot en Saône-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Classique

Château de la Verrerie au Creusot

  • Rue Jules-Guesde
  • 71200 Le Creusot
Château de la Verrerie
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
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Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
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Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
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Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
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Château de la Verrerie au Creusot
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Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
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Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Château de la Verrerie au Creusot
Crédit photo : Christophe.Finot - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété d'une société privée

Période

3e quart XVIIIe siècle, 4e quart XIXe siècle, XXe siècle

Patrimoine classé

Les façades et les toitures du château, de la maison du gardien et du bâtiment du Jeu de Paume ; anciens fours aménagés en théâtre et en chapelle (cad. AH 133) : classement par arrêté du 10 décembre 1984 ; Les façades et les toitures du pavillon de l'exposition universelle de 1878 situé rues du Guide et Chaptal (cad. AI 142) : inscription par arrêté du 10 décembre 1984

Origine et histoire du Château de la Verrerie

Le château de la Verrerie, anciennement la manufacture de cristaux de la Reine, se situe au Creusot (Saône-et-Loire) et fait l’objet d’un classement et d’une inscription au titre des monuments historiques depuis décembre 1984. Transférée de Saint‑Cloud à Sèvres par acte royal du 10 novembre 1786, la manufacture a commencé son activité en 1787 avant d’être interrompue par la Révolution en 1792, puis reprise en 1806. Sous la direction du père Chapet et du lustrier Benjamin Ladouèpe‑Dufougerias, elle prit le titre de « Manufacture impériale et royale » et connut un rapide essor, mais fut déstabilisée par le départ de ces responsables en 1811‑1812. Mise en vente en 1814 sans acquéreur, elle fut adjugée en 1818 à Jean‑François Chagot, qui entreprit sa modernisation et développa la pratique du cristal moulé ; des conflits familiaux entraînèrent néanmoins son déclin. En 1832 la cristallerie fut vendue aux établissements de Baccarat et de Saint‑Louis, qui la fermèrent, interrompant une quarantaine d’années d’activité verrière au Creusot. La manufacture produisait des vases d’ornement, des lustres et divers ouvrages de cristal, notamment transparent taillé en pointe de diamant, ainsi que des cristaux colorés, de l’opalin, du verre flint et des incrustations de sulfures. Le bâtiment, resté inutilisé, fut acquis en 1837 par Adolphe et Eugène Schneider ; des transformations eurent lieu en 1847 et il servit pendant plus d’un siècle de résidence à la famille Schneider. Au tournant du XXe siècle, le site fut transformé en château avec parc, désormais appelé château de la Verrerie. Entre 1905 et 1909, un théâtre de société fut aménagé dans l’un des anciens fours par l’architecte parisien P.E. Sanson et le décorateur Fels pour Eugène II Schneider ; ce théâtre est dédié à la mémoire de Marie‑Antoinette. Un pavillon daté de 1878 est également présent sur le site. En 1913, l’artiste Antonin Carlès réalisa à l’entrée du parc la fontaine dite des Enfants Schneider, représentant les quatre enfants d’Eugène II Schneider et d’Antoinette de Rafélis de Saint‑Sauveur — Henri‑Paul, Charles, Jean et Marie dite May — les trois garçons trouvant une fin d’origine accidentelle. Le château subit d’importantes dégradations durant la Seconde Guerre mondiale, notamment lors de l’occupation allemande et des bombardements alliés du 17 octobre 1942. Dominique Schneidre, dernière héritière, vendit le domaine à la ville du Creusot en 1969 ; la municipalité y installa à partir de 1971 le Musée de l’Homme et de l’Industrie, l’écomusée et le siège de la communauté urbaine Creusot Montceau, puis, en 1988, l’Académie François Bourdon. D’un point de vue architectural, la manufacture primitive a été construite en 1786 d’après les plans de Barthélemy Jeanson ; elle fut transformée en 1847 et remaniée entre 1903 et 1912 par l’architecte Ernest Sanson avec les paysagistes Henri et Achille Duchêne. Le bâtiment en U comprend un corps principal et deux ailes en retour d’équerre ; la partie centrale porte un étage attique et un avant‑corps en légère avancée couronné d’un fronton sculpté aux armes de France et d’Autriche, flanqué de trophées d’armes du XIXe siècle. Les ailes comportent chacune un avant‑corps de trois travées surmonté d’un fronton avec oculus, et la cour est limitée par un corps de passage ainsi que par deux constructions coniques à toiture de tuiles plates qui abritaient les fours. Ces constructions coniques furent transformées : l’une devint le théâtre, l’autre une chapelle puis, à partir de 1974, une galerie d’art et une salle d’exposition. Le parc dessiné par Achille Duchêne, le théâtre aménagé dans un four et le panorama incluant les anciens fours constituent les principaux points d’intérêt du site.

Devenir actuel

Siège en 1971 du Musée de l'Homme et de l'Industrie, l'Écomusée

Liens externes