Château de la Ville Der au Roc-Saint-André dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Classique

Château de la Ville Der

  • La Ville Der
  • 56460 Le Roc-Saint-André
Château de la Ville Der
Château de la Ville Der
Château de la Ville Der
Château de la Ville Der
Château de la Ville Der
Château de la Ville Der
Crédit photo : XIIIfromTOKYO - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

4e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Le château, à savoir le logis en totalité, ainsi que les façades et les toitures des communs, des pavillons latéraux de liaison, le portail d'entrée, les douves et le sol de la cour d'honneur (cad. A 142 à 144) : inscription par arrêté du 4 juin 2007

Origine et histoire du Château de la Ville Der

La seigneurie est attestée dès le XVIe siècle ; la réformation de 1427 mentionne toutefois déjà Philippot Guillard comme habitant du manoir. À l'origine, le domaine comprenait une grande maison flanquée de dépendances, une entrée limitée par deux piliers de granit sur un pont franchissant les douves et des pièces disposées en enfilade. Le bâtiment actuel résulte de reprises aux XVIIe et XVIIIe siècles d'un logis fortifié du XVe siècle, dont subsistent notamment une tour octogonale et un escalier à vis intérieur. Les communs datent de 1775. À la fin du XIXe siècle (les sources situent les transformations entre 1890 et 1900), l'architecte rennais Arthur Regnault entreprend une importante restructuration qui donne à l'ensemble l'allure d'une demeure néo‑classique. Les travaux recomposent entièrement l'élévation antérieure, créent une aile nord perpendiculaire au logis et ajoutent sur la façade postérieure ouest un pavillon saillant rectangulaire, accolé dans l'angle intérieur nord d'une tourelle de latrines. Une galerie fermée met en relation l'aile nord et la tourelle d'escalier du XVe siècle. Deux pavillons sont édifiés au nord et au sud de la cour et, par une porte qui ferme la cour d'honneur, relient le logis aux ailes de communs recomposées. Dans la cour est aménagé un jardin à la française. L'aménagement intérieur conserve lambris, plafond peint et une cheminée monumentale. Ce remaniement illustre une restauration visant à monumentaliser un édifice préexistant par un agrandissement symétrique et une composition inspirée de l'architecture du XVIIe siècle. Les terres passent successivement entre les mains des familles Guillard (mentionnée en 1427), des Guillart (1513–1536), des Lézenet (1580), des Kermeno (1648), des Moro (1676), des de Lys (1770), puis des du Boisbaudry au milieu du XIXe siècle, enfin de la famille Hecht depuis 1984. Le corps de logis ainsi que les façades et toitures des communs et des pavillons de liaison, le portail d'entrée, les douves et le sol de la cour d'honneur sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 4 juin 2007.

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