Château de la Ville Quéno à Quelneuc dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de la Ville Quéno

  • La Ville Quéno
  • 56910 Carentoir
Château de la Ville Quéno
Château de la Ville Quéno
Château de la Ville Quéno
Propriété privée

Période

3e quart XVIIe siècle, 1ère moitié XVIIIe siècle, 4e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Le château, à savoir les façades et les toitures du logis, l'escalier et sa cage, le salon et la salle à manger ; les façades et les toitures des communs du XVIIe siècle attenants, de l'Hermitage, de l'Orangerie, du chenil, des bâtiments de la ferme (maison d'habitation, étable et maison à four) , y compris le sol de l'ancien verger et ses murs de clôture, le moulin de la Fosse en totalité avec l'étang et l'ensemble du système d'eau, éléments figurant au cadastre ZE 77, 78, 76, 73, 74, 75 : inscription par arrêté du 12 février 2007

Origine et histoire du Château de la Ville Quéno

Siège d'une seigneurie connue depuis le XIVe siècle, le domaine de la Ville-Quéno a conservé, au fil du temps, plusieurs états d'édifices. Resté dans une même famille depuis le XVIe siècle, il serait doté d'un vieux manoir remplacé en 1720 par Jean de Talhouët, puis modifié en 1780 sans être achevé. Dans les années 1890, l'architecte angevin Auguste Beignet a recomposé le château actuel en respectant les caractéristiques stylistiques de l'ensemble et en incorporant les éléments subsistants des XVIIe et XVIIIe siècles ; la distribution du logis reste tributaire de celle de l'ancien bâtiment. L'entrée principale, au nord, ouvre sur un vestibule qui abrite l'escalier d'honneur monumental. Le grand salon du rez-de-chaussée a conservé ses boiseries des XVIIe et XVIIIe siècles, tandis que la salle à manger présente un décor de boiseries et de tapisseries du XIXe siècle. Au-delà de l'allée d'arrivée se trouvent les bâtiments de la ferme et, au bord de l'allée, l'ancien verger potager datant du XVIIe siècle. Le moulin à eau du XIXe siècle a conservé l'ensemble de ses machines et son système d'eau. Un parc paysager, dessiné par Busigny en 1893-1894, complète la recomposition du domaine. Cette réorganisation illustre les courants pittoresque, rationaliste et régionaliste : le caractère classique des constructions des XVIIe et XVIIIe siècles est maintenu par un ordonnancement régulier et un équilibre des masses, tandis que l'organisation spatiale et certains choix esthétiques rappellent la fonction originelle du bâtiment et une tradition constructive régionale marquée par une forte volonté pittoresque. Le château est partiellement inscrit au titre des monuments historiques (arrêté du 12 février 2007) ; sont protégés le logis avec ses façades et toitures, l'escalier et sa cage, le salon et la salle à manger, ainsi que les façades et toitures des communs du XVIIe siècle attenants, l'ermitage, l'orangerie, le chenil, les bâtiments de la ferme (maison d'habitation, étable et maison à four) y compris le sol de l'ancien verger et ses murs de clôture, et le moulin de la Fosse en totalité avec l'étang et l'ensemble du système d'eau.

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