Château de Lacapelle-Marival dans le Lot

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Lacapelle-Marival

  • Rue du Château
  • 46120 Lacapelle-Marival
Château de Lacapelle-Marival
Château de Lacapelle-Marival
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Château de Lacapelle-Marival
Crédit photo : Thierry46 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Château : classement par arrêté du 24 janvier 1939

Origine et histoire du Château de Lacapelle-Marival

Le château de Lacapelle-Marival, situé dans la commune éponyme du Lot, relève de la seigneurie des Cardaillac. Lacapelle-Marival, dite autrefois Merlival, est liée à Bertrand III de Cardaillac, sénéchal du roi d'Angleterre pour le Limousin, le Périgord et le Quercy, seigneur de Bioule et de Lacapelle-Marival au XIIIe siècle. L’un de ses fils, Géraud, est traditionnellement présenté comme le fondateur de la branche des Cardaillac-Lacapelle, mais L. d'Alauzier a proposé une autre hypothèse, fondée sur une descendance féminine alliée aux Castrie. Les sources sont peu loquaces sur la seigneurie et le château avant la fin du XVe siècle : certains historiens notent l'absence de mentions du château dans les récits de la guerre de Cent Ans, alors que le bourg est signalé pris en 1388. Astorg de Cardaillac est qualifié de seigneur de Lacapelle-Marival à la fin du XVe siècle et apparaît dans des dénombrements pour le roi en 1504. La succession d'Astorg donna lieu à un procès qui, par arrêt du Parlement de Toulouse en 1521, attribua la seigneurie à Gilbert de Cardaillac au détriment d'une nièce. Une expertise réalisée vingt ans plus tard décrit précisément l'état du château de « feu Gilibert », décédé vers 1536, et mentionne des travaux entrepris par son successeur. Les procès liés à cette succession semblent avoir interrompu les travaux, constatée par les experts de 1541, puis les travaux auraient repris au début des années 1530 par l’héritier de Gilibert. Henri-Victor de Cardaillac, marié à Elisabeth de Pluvinel, obtint l'érection de la seigneurie en marquisat par lettres royales en 1645. Le château fut vendu en 1732 au maréchal Loupiac de La Devèze ; il passa ensuite, par successions et héritages familiaux, à Joseph de Glandié en 1742, puis à Louis de Vareix en 1757 et à Alphonse‑Louis de Montet en 1766. En 1789 le château fut pillé. Pendant longtemps l'édifice a été attribué aux XIIIe/XIVe siècles et au rôle de Géraud, mais l'absence d'étude systématique nuançait cette tradition. Des analyses du bâti, la lecture des archives et des datations dendrochronologiques menées en avril 2024 permettent désormais de situer l'élévation principale à la fin du XVe siècle et au début du XVIe, attribuée à Astorg ou à Gilibert/Guisbert de Cardaillac-Lacapelle, la campagne de construction principale commençant autour de 1460 selon ces études. Les formes générales du donjon, l’un des décors peints conservés et certains éléments d’appartement appartiennent à cet état final du XVe/début XVIe siècle ; l'escalier en vis et les croisées notés en 1541 correspondent probablement à cette phase. Dans le deuxième quart du XVIIe siècle, des transformations importantes modifièrent la distribution et l'aspect du château — notamment la construction d'un escalier à volées droites, le remplacement des croisées par de grandes fenêtres rectangulaires et l'ajout d'un niveau au corps de logis secondaire — travaux attribués aux maîtres d'œuvre de l'époque d'Henri‑Victor, dont les initiales surmontées d'une couronne figurent sur un plafond peint. La façade nord porte encore des impacts de balles liés au siège de novembre 1663 lors d'un affrontement avec les troupes royales. Classé au titre des monuments historiques le 24 janvier 1939, le château a fait l'objet d'une étude préalable à sa restauration sous l'égide de la DRAC en 2023.

Liens externes