Origine et histoire du Château de Larzac
Le parc s’organise en terrasses qui exploitent la topographie pour ouvrir la perspective sur la plaine. Sous la cour, un aménagement hydraulique — citerne, puits et galeries — est en place depuis le début du XVIIe siècle ; le parc comporte également terrasses, grottes et fontaines en rocaille. Des apports datés des XVIIIe et XIXe siècles complètent ces aménagements. Sa situation sur un éperon rocheux, le parc qui l’enserre et les terrasses donnant sur le jardin font de cette demeure l’une des plus remarquables de la vallée de la Peyne. On ne possède pas de renseignements précis sur la grange de Larzac avant les premières années du XVIIe siècle ; elle appartenait toutefois, avant 1603, à Monsieur de Clayrac. Vers 1603, Georges Granjon, fermier général du domaine de la Grange-des-Prés et procureur du connétable Henri I de Montmorency, acquiert la propriété et fait, la même année, installer par le maître fontainier Daniel Campaigne une canonnade (réseau de canalisations en terre cuite). La grange et les bâtiments contigus sont acquis le 17 avril 1627 par Bertrand Cellier, receveur au diocèse d’Agde, et son frère Jacques, écuyer et conseiller du roi ; le vendeur est le fils de Georges Granjon, docteur et avocat. Menacés de ruine, les bâtiments sont reconstruits entre 1639 et 1643 par le maître-maçon piscénois Pierre Maux : corps de logis et son "degred à repos", pigeonnier, clôture de la cour, terrasses et murs de clôture. La demeure reste longtemps dans la famille Cellier, qui la revend en 1756 au futur conventionnel Rouyer, propriétaire jusqu’en 1815.