Patrimoine classéPatrimoine défensifDemeure seigneurialeChâteau fort
Château de Lauris
4-8 Rue Rigaud
84360 Lauris
Crédit photo : Véronique PAGNIER - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune
Frise chronologique
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
…
1700
1800
1900
2000
Moyen Âge
Construction initiale
Construction initiale Moyen Âge (≈ 1125)
Édification du château fort médiéval, vestiges encore visibles aujourd'hui.
1733
Reconstruction du château
Reconstruction du château 1733 (≈ 1733)
Début de la reconstruction du château, resté inachevé à la Révolution.
XIXe siècle
Achèvement du château
Achèvement du château XIXe siècle (≈ 1865)
Complétion et réorganisation du château après la Révolution.
1964-1968
Rénovation moderne
Rénovation moderne 1964-1968 (≈ 1966)
Remaniement du château par l'architecte Pierre Broise pour les Missions étrangères.
2003
Classement historique
Classement historique 2003 (≈ 2003)
Inscription des terrasses, du réseau hydraulique et des façades au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les jardins du château, à savoir : Jardin Neuf en totalité, avec l'ensemble de ses structures, murs de soutènement et de clôture, escaliers, réseau hydraulique, bassins, fontaines, y compris les façades et toiture de la maison Aubert et le colombier (cad. C 497 à 499, 502 à 505) ; Grand Jardin en totalité (cad. C 1379, 1381) : inscription par arrêté du 23 juin 2003
Personnages clés
Pierre Broise
Architecte responsable du remaniement du château dans les années 1960.
Origine et histoire du Château de Lauris
Le château de Lauris, perché sur un éperon rocheux au cœur du village de Lauris, domine la vallée de la Durance. Un château fort médiéval occupait originellement le site ; des caves voûtées, des portes et des vestiges enfouis dans les niveaux inférieurs en témoignent. Reconstruit après 1733, le bâtiment resta inachevé à la Révolution puis fut complété et réorganisé au XIXe siècle. L’architecte Pierre Broise le remania en 1964-1968 pour le propriétaire de l’époque, les Missions étrangères. L’élévation visible aujourd’hui, issue des campagnes du XVIIIe et du XIXe siècles, repose sur ces niveaux médiévaux inférieurs. Le domaine se compose du corps principal et de ses dépendances au centre, du Grand Jardin au nord‑ouest et du Jardin Neuf à l’est. Le Jardin Neuf, attesté au XVIIe siècle et complété au XVIIIe, est organisé en plusieurs terrasses et conserve l’ensemble du système hydraulique — mines ou galeries de captage, réservoirs, bassins décoratifs et utilitaires — ainsi que deux fontaines monumentales. Sur les terrasses sud‑est se trouve le Jardin conservatoire des plantes tinctoriales, un jardin botanique entièrement consacré aux plantes à couleur, présenté comme unique en Europe et distingué par le label « Jardin remarquable » ; il offre un large panorama sur la vallée de la Durance. Par arrêté du 23 juin 2003, les terrasses (Grand Jardin et Jardin Neuf), leurs murs de soutènement, escaliers, le réseau hydraulique (mines, réservoirs, bassins, fontaines, nymphée), certaines dépendances ainsi que les façades et toitures de divers bâtiments du domaine sont inscrits au titre des monuments historiques. La notice officielle est répertoriée dans la Base Mérimée sous la référence PA84000036.