Château de Leugny à Azay-sur-Cher

Photo de Château de Leugny à Azay-sur-Cher

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Propriété privée

Période

2e moitié XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Les façades et toitures du château ; la bande de terrain avec les plantations et les constructions qu'elle contient, limitée, d'une part, par la R.N. 76 au Sud, d'autre part par la rivière le Cher, au Nord, à l'Est et à l'Ouest, par une ligne prolongeant les façades opposées à la cour d'honneur des bâtiments des communs qui bordent ladite cour (cad. 800, 808, 801p, 802p, 803p, 804p, 805p, 806p, 807p, 809p, 810p, 814p) : inscription par arrêté du 29 mai 1962

Origine et histoire du Château de Leugny

Le château de Leugny, situé à Azay-sur-Cher (Indre-et-Loire), est inscrit aux monuments historiques depuis 1962. Exemple d'architecture de la fin du XVIIIe siècle, l'actuel château a été élevé par l'architecte André Portier, collaborateur de Gabriel. Le corps de logis double comprend un rez-de-chaussée, un étage et un grenier couronné d'une balustrade. Chaque niveau est percé de sept fenêtres sur les façades donnant sur la cour et le jardin, et de quatre fenêtres sur chaque pignon. Les portes-fenêtres du rez-de-chaussée sont surmontées d'entablements formant des consoles ornées de fleurs de pomme de terre. Les communs, disposés de part et d'autre de la cour d'honneur, paraissent antérieurs au corps de logis. Le domaine apparaît dès 1225 comme propriété de Garin Gonnelle, chevalier, puis en 1228 de Geoffroy de Leugny. Il passe ensuite à N. du Puy (1439), à Jean Descartes (1467), à Louis Bonnenfant (1539), à Léonard Rancher (1550), à Antoine Rancher (1576), à Louis de Chardon (1581-1585) et à François Clavier (1638-1661). En 1753 il appartient à François-Nicolas Forest, avocat au Parlement et ancien officier du roi; en 1774 il est détenu par Antoine Ribot, receveur des gabelles d'Amboise et intendant de Choiseul, qui fit édifier l'actuel château. En 1785 le domaine revient à Louis-Barbe Juchereau de Saint-Denis, lieutenant-colonel d'infanterie et chevalier de Saint-Louis, puis, en 1824, il appartient à Guibal, comte de Salvert.