Première mention paroissiale 1121 (≈ 1121)
La paroisse est citée dans le testament de Guilhem V.
XIIIe siècle
Premières fortifications
Premières fortifications XIIIe siècle (≈ 1350)
Mention des premières fortifications dans le cartulaire de l'église de Maguelonne.
XVIe siècle
Reconstruction du château
Reconstruction du château XVIe siècle (≈ 1650)
Le château est reconstruit partiellement sur des bases primitives.
XVIIe siècle
Plafonds peints
Plafonds peints XVIIe siècle (≈ 1750)
Deux plafonds peints sont conservés à l'intérieur du château.
XVIIIe siècle
Fenêtres percées
Fenêtres percées XVIIIe siècle (≈ 1850)
Les fenêtres des façades sont percées.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures du château lui-même (à l'exclusion des adjonctions modernes) ; cheminée et plafond peint de la grande salle du premier étage et du deuxième étage (cad. C 455) : inscription par arrêté du 7 septembre 1978
Personnages clés
Guilhem V
Seigneur de Montpellier ayant mentionné la paroisse dans son testament en 1121.
Jean de Roquefeuil
Seigneur de Londres au XVIe siècle, membre de la famille de Roquefeuil.
Origine et histoire du Château de Londres
La paroisse apparaît en 1121 dans le testament de Guilhem V, seigneur de Montpellier, et les premières fortifications sont mentionnées au XIIIe siècle dans le cartulaire de l'église de Maguelonne. La seigneurie appartint pendant plusieurs siècles à la famille de Roquefeuil ; au XVIe siècle, Jean de Roquefeuil porta le titre de seigneur de Londres. Le château, qui communiquait avec la chapelle par un passage intérieur, a probablement été reconstruit au XVIe siècle, en partie sur des bases primitives. Les deux tours barlongues du nord‑est et du sud‑ouest furent conservées et dotées de chemins de ronde encorbellés, reliés à ceux des courtines adjacentes, tandis que les deux autres angles étaient flanqués de tourelles rondes. Des ouvrages similaires, moins puissants, complétaient la défense aux angles des dépendances attenantes à l'église. Les fenêtres des façades furent percées au XVIIIe siècle. Les défenses du front nord visaient plutôt les habitants du bourg, disposition expliquée par les guerres civiles du XVIe siècle. L'intérieur conserve deux plafonds peints du XVIIe siècle.