Attestation du manse Fin du XIVe siècle (≈ 1495)
Le lieu est mentionné comme manse pour la première fois.
Fin du XVe siècle ou début du XVIe siècle
Construction du logis
Construction du logis Fin du XVe siècle ou début du XVIe siècle (≈ 1595)
Édification du logis ancien, probablement vers 1535.
XVIIe siècle
Ajout d'une aile
Ajout d'une aile XVIIe siècle (≈ 1750)
Une aile en retour est ajoutée, reliant l'ensemble du château.
1760
Rénovation intérieure
Rénovation intérieure 1760 (≈ 1760)
Réaménagement intérieur selon le goût du XVIIIe siècle.
8 septembre 2009
Inscription partielle
Inscription partielle 8 septembre 2009 (≈ 2009)
Le château est partiellement inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le corps de logis en totalité ; les deux pavillons et le portail qui ferment la cour (cad. AA 15, 16) : inscription par arrêté du 8 septembre 2009
Personnages clés
Jean Chantois
Propriétaire ayant édifié le logis comme maison aux champs de la Renaissance.
Origine et histoire du Château de Losmonerie
Le château de Losmonerie, également appelé de l'Osmonerie, se situe sur la commune d'Aixe-sur-Vienne (Haute-Vienne). Le lieu est attesté comme manse dès la seconde moitié du XIVe siècle et ne semble pas avoir été le siège d'une seigneurie avant la fin du XVIe siècle. Le logis ancien remonte à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle ; il aurait été édifié vers 1535 comme « maison aux champs » de la Renaissance pour Jean Chantois. L'ensemble actuel se compose d'un corps de logis en équerre précédé d'une sorte de jardin-cour, de dépendances agricoles entourant une basse-cour et d'une porte à piliers de pierre flanquée de deux pavillons, dont l'un abrite une chapelle. Le corps principal présente une tour d'escalier circulaire hors-œuvre dotée d'une porte de style gothique flamboyant et une aile en retour ajoutée au XVIIe siècle relie l'ensemble. Une galerie à deux niveaux, ornée d'un décor Renaissance, met en communication les deux ailes ; le niveau inférieur comportait trois arcades tandis que le deuxième niveau est formé de trois travées séparées par deux colonnes centrales cannelées et deux pilastres d'extrémité décorés de losanges, disques et demi-disques. Un pavillon a été accolé à l'ouest de la façade sud-ouest à une époque indéterminée et une cave voûtée s'étend sous le petit salon central de l'aile sud. L'habitation a subi des remaniements aux XVIIIe et XIXe siècles, et une campagne de travaux vers 1760 a réaménagé l'intérieur au goût du XVIIIe siècle. L'aile sud conserve des décors peints du XVIIe siècle : sur le plafond à la française du grand salon et dans le passage entre le salon central et la tour d'escalier, ainsi qu'une cheminée peinte dans une chambre du premier étage. Le château est resté dans la même famille et a conservé in situ le décor et le mobilier de l'époque moderne. Dans le grand salon se trouvent une suite de huit tapisseries d'Aubusson, classées au titre des monuments historiques, réalisées pour ces murs. Le château a fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques le 8 septembre 2009.
