Château de Madame du Barry à Louveciennes dans les Yvelines

Patrimoine classé Jardin Château de style Louis XV Château de style Classique

Château de Madame du Barry

  • 8 Rue de la Machine
  • 78430 Louveciennes
Château de Madame du Barry
Château de Madame du Barry
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Château de Madame du Barry
Crédit photo : ℍenry Salomé - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

4e quart XVIIe siècle, 3e quart XVIIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Pour être conservés et remis en état : l'ancien château, son parc, ses fabriques et sa bergerie (cad. D 4, 36, 37) : classement par décret du 26 décembre 1994

Origine et histoire du Château de Madame du Barry

L'ancien château de Madame du Barry à Louveciennes (Yvelines) est une résidence née à la fin du XVIIe siècle. En 1683, Louis XIV ordonne la construction d'un pavillon près du puisard supérieur de la machine de Marly pour loger Arnold de Ville ; le marché est signé le 4 juillet 1683 et la réalisation est confiée au jeune Robert de Cotte. De Cotte, qui construit aussi le réservoir des puisards supérieurs et la grande tour de l'aqueduc de Louveciennes, perçoit des sommes importantes pour ces travaux, une part notable revenant au pavillon. Affecté comme logement de fonction à Arnold de Ville jusqu'en 1722, le pavillon est meublé et orné d'un cabinet de peintures comprenant des œuvres de Raphaël, Holbein, Van Dyck et Le Brun. En 1769 Louis XV offre la propriété à Madame du Barry, qui y réside jusqu'en 1793 et y entreprend d'importants aménagements. Sous sa direction, Ange-Jacques Gabriel agrandit probablement le château en lui adjoignant une aile orientale et en ordonnant des boiseries sculptées encore partiellement conservées. Pour pallier l'absence de vues sur la Seine et le manque de pièces de réception, Claude-Nicolas Ledoux construit en 1771 le pavillon de musique, destiné aux réceptions. Ledoux conçoit également un projet non réalisé de reconstruction intégrant le pavillon et le temple de l'Amour, ce dernier étant parfois attribué sans certitude à Ledoux ou à Richard Mique. Le domaine de la comtesse du Barry comprenait, outre le château et le pavillon de musique à Louveciennes, la machine de Marly, la grille des Lions et le temple de l'Amour situés à Bougival. Une glacière et un jardin paysager datent du troisième quart du XVIIIe siècle ; le parc est redessiné à l'anglaise et une bergerie est édifiée à la fin du XIXe siècle. En 1852 le domaine est agrandi jusqu'à la Seine puis divisé en deux lots : le premier, comprenant le château, est acquis par le banquier Salomon Goldschmidt ; le second inclut le pavillon de musique et des entrées. À la fin du XIXe siècle, l'architecte Henri Goury élève une entrée de style Louis XV flanquée de deux pavillons au n°6 chemin de la Machine, construit des écuries et édifie le temple dorique ; en 1897‑1898 il réalise notamment deux pavillons d'entrée et des écuries datées de 1898. Le peintre Alfred Sisley a représenté l'enceinte du château dans des huiles de 1873 et 1874. Après 1918, le pavillon de musique est démonté puis réédifié à Louveciennes. Dans les années 1980, le château est acquis par des investisseurs via une société japonaise, le mobilier est dispersé et la propriété tombe en déshérence, victime de squats et de dégradations ; en 1994 une tentative de vol de boiseries et d'une cheminée est déjouée par la police. La propriété est ensuite remise en vente et rachetée par la famille Goldschmidt, qui la restaure. Le site comprend le château proprement dit, le pavillon de musique et un parc divisé au XIXe siècle ; l'ensemble du château, du parc, des fabriques et de la bergerie est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 26 décembre 1994.

Liens externes