Château de Maisontiers dans les Deux-Sèvres

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Maisontiers

  • D137
  • 79600 Maisontiers
Château de Maisontiers
Château de Maisontiers
Château de Maisontiers
Château de Maisontiers
Crédit photo : Smdl - Stephane Mace de Lepinay - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

4e quart XVe siècle, XVIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Les parties bâties en totalité (logis, douves, ponts, dépendances, murs de clôture) et les parties non bâties (sol du parc et des terres), à l'exception des parties classées (cad. A 93, 94, 101, 104 à 106, 103, 111 à 113, 315) : inscription par arrêté du 8 novembre 2005 - En totalité, le château, ses douves et les parcelles correspondant à l'assise de l'ensemble castral tels qu'ils sont teintés en rouge sur le plan annexé à l'arrêté (cad. A 104 à 106) : classement par arrêté du 10 décembre 2013

Origine et histoire du Château de Maisontiers

Datant de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle, le château est entouré d’un mur d’enceinte flanqué de deux tours circulaires ; la maison du gardien marque l’entrée. En avançant vers la cour, le premier bâtiment à droite se compose de trois corps abritant autrefois la porcherie, le four à pain et la bergerie, tandis que l’écurie appartient au XIXe siècle. L’aile ouest, remaniée par Claude de Montjehan, constitue la partie la plus ancienne de l’ensemble. Les douves sont remarquables : au nord‑est elles atteignent 110 mètres de longueur sur 40 mètres de largeur. Le château se situe à l’est du village de Maisontiers, entre la route départementale 137 où se trouve l’entrée et le ruisseau de la Taconnière. Il semble qu’un fief des Chevaliers Hospitaliers existait à Maisontiers dès le XIIIe siècle. À la fin du XVe siècle, Claude de Montjehan acquiert et transforme les bâtiments avant de vendre le domaine le 21 mai 1544 à Guyonne Bernard, dame de la Bernardière, épouse de René de Tusseau. Propriété de familles apparentées aux Tusseau depuis 1544, le château a connu une interruption lors de la Révolution française. Après des propriétaires successifs — la famille de Tusseau, le bien national, puis les familles de Gaullier de Senermont, Rambaud, de Wissocq et, depuis 1996, Macé de Lépinay — il bénéficie d’une protection au titre des monuments historiques : parties inscrites en 1957 (façades, toitures et douves), inscription étendue au domaine en 2005 et classement du château, de ses douves et de certaines parcelles en 2013.

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